​La réussite du Maroc gênerait-elle ?


Rédigé par Bouteina BENNANI le Dimanche 31 Octobre 2021

Le Maroc devient intentionnellement, depuis quelques années, la cible de pas mal d’organisations internationales, de coalitions et de gouvernements de pays de par le monde dont ceux du Maghreb. Au fur et à mesure que les progrès et les réalisations de notre pays deviennent palpables et visibles, que ses exploits, à tous les niveaux, se démarquent et que son économie prospère, les frictions d’outre-mer, les malentendus et les « sous-entendus » envers le Maroc prennent une ampleur particulière, parfois haineuse. Il peut s’agir de pays européens, même ceux qui se disent amis et voisins, ou encore, des pays du Maghreb. Ce qui est le plus dur à digérer.



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Tout est d’ordre politique.

En quoi la réussite d’un pays peut-elle gêner d’autres pays frères, voire, voisins ?

Chacun ses prérogatives, stratégies et modèles de développement, matières premières et priorités, créneaux privilégiés où ils se démarquent.

N’est-ce pas ce qui constitue la diversité, la mondialisation, l’identité… ?

Ce n’est pas le Maroc qui a poussé  les multinationales asiatiques, européennes et américaines à virer de bord, à muter leurs locaux et à s’installer dans le Royaume ?

Ce n’est pas la faute au Maroc si, ses terres et mers « abritent » du gaz naturel et autres matières premières, qui attirent les investissements directs étrangers et d’autres compromis et accords. Qu’il s’agisse de pêches, de produits agricoles ou autres.

Le climat et le monde des affaires ont certes leurs exigences, à fortiori si, al hamdoullah, il y a la stabilité des « lieux ».

Il fût un temps où les marocains enviaient, mais pas aussi méchamment et lâchement, « les autres », autrement dit les pays étrangers.

Les enjeux, après toutes ces infrastructures, reste celui du développement  des ressources humaines marocaines qui pâtissent de l’inflation qui sévit de nos jours et de la pénurie, non pas des denrées alimentaires largement disponibles sur les marchés marocains, mais des salaires qui sont au plus bas ainsi que la promotion du travail. C’est cette dernière opportunité qui pousse nos étudiants à trouver mieux ailleurs. Si comme dit la chanson : Ici, l’herbe est plus verte, le soleil est plus chaud, mais ailleurs, l’argent coule à flot.

Avec tous ces investissements au niveau national, ce qui est espéré, c’est un regard socio-économique plus avantageux envers cette jeunesse, pour qu’elle puisse se retrouver dans son propre pays, y vivre dignement, avec un salaire mérité. 

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Dimanche 31 Octobre 2021
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