Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun

Qu’est-ce qu’il a mon subconscient ?
Pourquoi tu le fixes comme ça ?
Il grince, il crie, il fait du vent,
Mais c’est chez moi qu’il vit, voilà.
Il déborde quand je rêve trop,
Il sabote quand je suis serein.
Il traîne des souvenirs crados,
Et des silences pleins de venin.
Mais j’le cache pas, j’le traîne partout,
C’est mon bazar, c’est mon fatras.
C’est pas du luxe, ni du voodoo,
Juste mes peurs en pyjama.
Alors vas-y, juge si tu veux,
Moi j’l’écoute quand j’ai pas mieux.
Il gueule, il pleure, il se méfie,
Mais c’est lui qui m’ramène à la vie.
Pourquoi tu le fixes comme ça ?
Il grince, il crie, il fait du vent,
Mais c’est chez moi qu’il vit, voilà.
Il déborde quand je rêve trop,
Il sabote quand je suis serein.
Il traîne des souvenirs crados,
Et des silences pleins de venin.
Mais j’le cache pas, j’le traîne partout,
C’est mon bazar, c’est mon fatras.
C’est pas du luxe, ni du voodoo,
Juste mes peurs en pyjama.
Alors vas-y, juge si tu veux,
Moi j’l’écoute quand j’ai pas mieux.
Il gueule, il pleure, il se méfie,
Mais c’est lui qui m’ramène à la vie.
Ce poème est un dialogue intérieur puissant entre l’auteur et son subconscient, mis en scène à la manière d’un cri rock.
Il explore avec ironie et profondeur les pensées refoulées, les blessures anciennes, les rêves absurdes et les doutes persistants qui habitent notre esprit en silence. Le subconscient y est décrit comme un passager rebelle, bavard, parfois brutal, mais toujours fidèle. Il surgit sans prévenir, met à nu les contradictions, et rappelle des souvenirs enfouis ou des vérités inconfortables.
Malgré la gêne et la douleur qu’il provoque, l’auteur finit par lui reconnaître une valeur essentielle : celle d’un guide maladroit mais authentique vers soi-même. En détournant la célèbre phrase de Johnny Hallyday, le poème devient une introspection musicale, crue et tendre à la fois, sur la complexité de l’être humain. C’est une déclaration d’acceptation de nos ombres intérieures, livrée avec humour et lucidité.
Malgré la gêne et la douleur qu’il provoque, l’auteur finit par lui reconnaître une valeur essentielle : celle d’un guide maladroit mais authentique vers soi-même. En détournant la célèbre phrase de Johnny Hallyday, le poème devient une introspection musicale, crue et tendre à la fois, sur la complexité de l’être humain. C’est une déclaration d’acceptation de nos ombres intérieures, livrée avec humour et lucidité.