IA générative sous pression :
Le groupe réclame des dommages et intérêts pouvant atteindre 150 000 dollars par infraction, ainsi que la restitution d’éventuels revenus tirés de ces usages. Cette procédure intervient quelques mois après des actions intentées par d’autres majors, dont Disney ou NBCUniversal, contre divers outils d’IA capables de reproduire des personnages populaires, alimentant un climat de tension croissante entre détenteurs de catalogues et éditeurs de modèles génératifs.
Midjourney pourrait, à l’instar d’autres acteurs technologiques, invoquer le « fair use », doctrine du droit américain permettant dans certaines circonstances l’utilisation limitée d’œuvres protégées. Des précédents ont récemment joué en faveur d’entreprises d’IA, renforçant l’incertitude juridique entourant l’entraînement de modèles sur de vastes corpus culturels. Toutefois, l’affaire pose de nouveau la question de la frontière entre transformation créative et exploitation parasitaire.
Au‑delà du litige individuel, ce dossier incarne un bras de fer structurel : les studios cherchent à préserver la valeur économique et symbolique de leurs licences tandis que les plateformes d’IA défendent un accès large aux matériaux culturels pour améliorer performances et créativité. L’issue pourrait influencer durablement les pratiques de génération et l’architecture des futures politiques de modération.
Midjourney pourrait, à l’instar d’autres acteurs technologiques, invoquer le « fair use », doctrine du droit américain permettant dans certaines circonstances l’utilisation limitée d’œuvres protégées. Des précédents ont récemment joué en faveur d’entreprises d’IA, renforçant l’incertitude juridique entourant l’entraînement de modèles sur de vastes corpus culturels. Toutefois, l’affaire pose de nouveau la question de la frontière entre transformation créative et exploitation parasitaire.
Au‑delà du litige individuel, ce dossier incarne un bras de fer structurel : les studios cherchent à préserver la valeur économique et symbolique de leurs licences tandis que les plateformes d’IA défendent un accès large aux matériaux culturels pour améliorer performances et créativité. L’issue pourrait influencer durablement les pratiques de génération et l’architecture des futures politiques de modération.