🎵 Mes rêves ne périment jamais


Mes rêves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent à l’aurore.
L’espoir n’a ni date ni sablier,
Il vit là où le silence sait prier.



Poème, version chantable, à écouter en musique de Adnane Benchakroun


Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun

Pourquoi mes rêves ne périment-ils jamais,
Quand mes cauchemars, eux, s'effacent avec l’aurore ?

Peut-être parce qu’un rêve, même abandonné,
Reste un fruit suspendu aux branches de l’âme,
Une lumière douce qui refuse de faner,
Un mot d’espoir que le temps ne désarme.

Mes cauchemars, eux, ont la mémoire courte,
Comme des nuées qui s’effilochent à l’aube,
Ils griffent la nuit, mais dès que le jour s’ouvre,
Ils s’effacent, honteux, dans leur propre robe.

Mes rêves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent à l’aurore.
L’espoir n’a ni date ni sablier,
Il vit là où le silence sait prier.

Le rêve est une graine plantée dans l'infini,
Il résiste au froid, au doute, au silence,
Il traverse les saisons de l’oubli,
Et fleurit parfois sans aucune évidence.

Un cauchemar est un cri sans lendemain,
Un orage pressé qui n’a pas de racines.
Il n’écrit rien sur les murs du destin,
Il tremble, puis meurt sur la première colline.

Mais le rêve, lui, s'entête, s’obstine,
Il revient même quand on l’a trahi.
Il vit en exil, mais jamais ne décline,
C’est un soleil caché sous les plis de la nuit.

Mes rêves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent à l’aurore.
L’espoir n’a ni date ni sablier,
Il vit là où le silence sait prier.

Alors je chéris mes songes sans âge,
Ceux qui rient même quand tout vacille,
Et je laisse mourir les sombres mirages
Qui n’ont d’emprise que dans la nuit fragile.

Oui, mes rêves n’ont pas de date limite,
Ils vieillissent bien, comme un vin d’utopie.
Tandis que mes cauchemars, fugaces et miteux,
Se dissipent, comme une mauvaise comédie.

Mes rêves ne fanent, ils renaissent encore,
Quand mes cauchemars meurent à l’aurore.
L’espoir n’a ni date ni sablier,
Il vit là où le silence sait prier.

Le poème explore avec délicatesse la différence entre les rêves et les cauchemars.

Tandis que les cauchemars semblent éphémères, s’évanouissant avec les premières lueurs du jour, les rêves, eux, traversent le temps sans jamais périmer. Ils persistent en silence, résistants à l’oubli, aux doutes et aux saisons de la vie. Même délaissés, ils continuent de vivre au fond de l’âme comme des graines d’espoir prêtes à refleurir. À l’inverse, les cauchemars sont dépeints comme des cris sans racines, des mirages fugaces sans lendemain.

Le texte suggère que le rêve est une forme de lumière intérieure, intemporelle et tenace, tandis que le cauchemar est un passager de l’obscur, voué à disparaître. Ainsi, l’auteur célèbre la résilience des rêves, leur pouvoir de traverser les épreuves et de rester vivants malgré tout. Le poème est une ode à l’espérance persistante face à la peur éphémère.

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Lundi 14 Juillet 2025

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