Quand le foot chausse l’art marocain
Avec Hassan Hajjaj à la baguette, Under Armour ne se contente pas de créer des crampons : ils deviennent un objet de collection où le Maroc est à l’honneur.
Quand le football rencontre l’art marocain
Dès le premier regard, on comprend : ces Shadow Elite ne sont pas de simples chaussures de foot.
Dominées par des rouges flamboyants et des noirs profonds, rehaussées de lacets blancs, elles font dialoguer performance et patrimoine.
Le détail qui tue ? La sfifa, ce tressage fin que l’on retrouve sur les djellabas, transposé ici sur une semelle pensée pour la vitesse et l’agilité d’Achraf Hakimi.
Hassan Hajjaj, reconnu pour son univers pop et coloré, y imprime tout son amour pour le Maroc. Chaque fil raconte une histoire, chaque motif célèbre un savoir-faire transmis de génération en génération.
Produite en édition ultra-limitée, la paire n’existe qu’en 30 exemplaires dans le monde. Pas de production de masse ici : chaque crampon épouse l’ergonomie exacte du pied d’Hakimi.
La boîte qui les accompagne, conçue à la main à Marrakech par Zakaria Elghozail, transforme le sport en pièce d’art. Instagram s’enflamme, fans et collectionneurs se pressent pour admirer ce mariage inédit entre tradition et innovation.
Une édition limitée et solidaire pour les passionnés
Mais ces crampons ne sont pas seulement beaux. Ils ont une mission. Tous seront vendus au Café JUJ, pop-up store à Casablanca cofondé par Hakimi et Hajjaj, avec les bénéfices reversés à la Fondation Achraf Hakimi.
Derrière le design flamboyant se cache un objectif clair : soutenir l’éducation et l’autonomisation des jeunes. Le sport devient vecteur de solidarité, et le style se transforme en message engagé.
Cette initiative, qui mêle football, artisanat et action sociale, révèle une tendance qui monte au Maroc : le luxe et la culture ne s’opposent pas, ils se complètent.
Ici, une paire de crampons dépasse le simple objet utilitaire pour devenir symbole, conversation et source d’inspiration.
Alors, tentés par l’idée de chausser un morceau du Maroc ? Même si vous ne pouvez pas acquérir l’un des 30 exemplaires, admirer cette prouesse artistique suffit à rappeler que nos traditions peuvent s’inviter dans tous les coins de notre quotidien. Entre terrain et médina, l’art ne s’arrête jamais.