Un maillage high-tech pour sécuriser les villes hôtes
À moins d’un an du coup d’envoi, la DGSN a déployé un dispositif de vidéosurveillance inédit dans tout le Royaume.
Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Tanger et Agadir, mais aussi des villes régionales comme Béni Mellal, Oujda ou Guelmim, sont désormais couvertes par un réseau de 6.000 caméras intelligentes.
L’objectif ? Prévenir les incidents, gérer les flux en temps réel et garantir des interventions rapides lors des rassemblements massifs.
Les principaux axes reliant les villes hôtes, comme Rabat–Casablanca, Marrakech–Agadir ou Fès–Tanger, sont considérés comme des zones sensibles et bénéficient d’une surveillance accrue pour assurer une mobilité sûre pendant la compétition.
Stades et axes stratégiques : tout sous contrôle
Tous les stades accueillant des matchs de la CAN ont été équipés de commissariats intégrés et de salles de commandement centralisées. Cela permet une gestion instantanée des incidents et garantit la sécurité des spectateurs et des joueurs.
Sur le terrain, la DGSN renforce ses capacités opérationnelles : deux nouvelles brigades anti-gangs à Marrakech et Fès, unités cynotechniques et équestres, ainsi que 16 équipes de drones déployées dans les villes hôtes pour surveiller les matchs.
La flotte de véhicules et motos a été renouvelée avec 1.025 véhicules hautement équipés, dont 5.000 intègrent désormais l’écriture amazighe dans leur identité visuelle, une première étape d’un projet plus large de valorisation du pluralisme linguistique.
Modernisation et coopération internationale
La DGSN a aussi distribué 790 pistolets à impulsion électrique TASER-7, dans une logique de sécurité alternative pour neutraliser les situations de danger tout en protégeant citoyens et agents.
Sur le plan international, un Centre de coopération policière africaine 2026 a été créé à Marrakech avec Interpol et la Fédération royale marocaine de football. L’objectif : partager les meilleures pratiques pour sécuriser la CAN et préparer la Coupe du monde 2030.
Une convention avec l’Agence marocaine antidopage (AMAD) complète le dispositif, renforçant la lutte contre le dopage dans toutes les compétitions.
Le Maroc ne laisse rien au hasard
Reste à voir comment ce maillage high-tech sera vécu par les fans et s’il tiendra le coup le jour J. Une chose est sûre : le Royaume ne laisse rien au hasard pour accueillir le continent en toute sécurité.