Un statu quo stratégique pour le Maroc
Le Maroc maintiendra sa consommation de charbon stable jusqu’en 2030, selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Avec 10 millions de tonnes consommées chaque année, le Royaume prépare progressivement sa sortie du charbon d’ici 2040, conformément à son plan climat national.
Cette stabilité montre que le Maroc tient bon, tout en accélérant le développement des énergies renouvelables.
Avec 10 millions de tonnes consommées chaque année, le Royaume prépare progressivement sa sortie du charbon d’ici 2040, conformément à son plan climat national.
Cette stabilité montre que le Maroc tient bon, tout en accélérant le développement des énergies renouvelables.
La transition énergétique marocaine en marche
Malgré ce maintien temporaire du charbon, le mix énergétique évolue rapidement. Les prévisions de l’AIE indiquent qu’en 2030, les énergies renouvelables fourniront plus de 50 % d’électricité supplémentaire par rapport à 2025.
Le Maroc se positionne ainsi parmi les rares pays africains avec un calendrier clair pour abandonner progressivement le charbon, à l’instar de l’Afrique du Sud mais avec moins de dépendance fossile.
Le Maroc se positionne ainsi parmi les rares pays africains avec un calendrier clair pour abandonner progressivement le charbon, à l’instar de l’Afrique du Sud mais avec moins de dépendance fossile.
Un marché mondial chamboulé
2025 restera une année record pour la consommation mondiale de charbon, qui atteint 8,85 milliards de tonnes.
Mais l’AIE anticipe un recul global de 0,6 % par an jusqu’en 2030, porté par le boom des renouvelables et du gaz naturel liquéfié.
Si la Chine reste le pivot du marché, l’UE, le Japon et les États-Unis accélèrent leur sortie du charbon.
Cette redistribution crée des opportunités pour le Maroc, notamment avec la baisse des prix internationaux du charbon.
Mais l’AIE anticipe un recul global de 0,6 % par an jusqu’en 2030, porté par le boom des renouvelables et du gaz naturel liquéfié.
Si la Chine reste le pivot du marché, l’UE, le Japon et les États-Unis accélèrent leur sortie du charbon.
Cette redistribution crée des opportunités pour le Maroc, notamment avec la baisse des prix internationaux du charbon.
Le charbon, un passage obligé malgré tout
À court terme, le charbon reste indispensable pour sécuriser l’électricité marocaine.
Même si les prix internationaux chutent et que les frets maritimes deviennent plus abordables, l’objectif stratégique reste clair : réduire la dépendance aux combustibles fossiles et limiter les émissions de CO₂, déjà responsables de plus de 40 % des émissions énergétiques mondiales.
Le Maroc tient le cap, entre stabilité et transition. Reste à suivre de près l’accélération des renouvelables et l’évolution des marchés mondiaux : la route vers une énergie propre sera semée de défis et d’opportunités.
Même si les prix internationaux chutent et que les frets maritimes deviennent plus abordables, l’objectif stratégique reste clair : réduire la dépendance aux combustibles fossiles et limiter les émissions de CO₂, déjà responsables de plus de 40 % des émissions énergétiques mondiales.
Le Maroc tient le cap, entre stabilité et transition. Reste à suivre de près l’accélération des renouvelables et l’évolution des marchés mondiaux : la route vers une énergie propre sera semée de défis et d’opportunités.