Trésor marocain saisi à Sète : des fossiles et tortues stoppés net
Les douaniers français ont frappé fort. Au port de Sète, une soixantaine de fossiles en provenance du Maroc ont été interceptés, cachés dans un chargement qui venait de notre royaume.
Parmi eux, des trilobites, des ammonites et même un squelette de poisson-scie. Mais ce n’est pas tout : deux tortues protégées faisaient aussi partie du lot.
Parmi eux, des trilobites, des ammonites et même un squelette de poisson-scie. Mais ce n’est pas tout : deux tortues protégées faisaient aussi partie du lot.
La saisie qui a arrêté un trafic lucratif
L’opération a eu lieu lors d’un contrôle de routine à la gare maritime Orsetti.
Les autorités françaises expliquent que ces articles archéologiques et paléontologiques étaient soigneusement dissimulés, signe que les trafiquants connaissent bien les failles du système.
D’après le quotidien Assabah, certaines pièces pourraient valoir plusieurs milliers d’euros sur le marché spécialisé.
Ces fossiles et ossements proviennent vraisemblablement de sites de fouilles anarchiques dans la province de Taroudant, une région riche en vestiges paléontologiques.
Le Maroc, comme d’autres pays du Maghreb, fait face à un pillage régulier de ses trésors scientifiques, souvent exportés illégalement vers l’Europe et l’Asie.
Une importance scientifique majeure
Au-delà de la valeur monétaire, ces pièces ont une importance scientifique majeure. Chaque fossile raconte une histoire vieille de millions d’années.
Leur disparition vers le marché noir prive chercheurs et universités de précieuses informations sur la préhistoire et la biodiversité passée.
De plus, la saisie des tortues rappelle que ce trafic ne concerne pas seulement des objets anciens : des animaux vivants protégés sont également exploités, en violation de la convention CITES.
Leur disparition vers le marché noir prive chercheurs et universités de précieuses informations sur la préhistoire et la biodiversité passée.
De plus, la saisie des tortues rappelle que ce trafic ne concerne pas seulement des objets anciens : des animaux vivants protégés sont également exploités, en violation de la convention CITES.
Notre pays regorge de trésors… qu’il faut protéger
Les experts doivent maintenant déterminer l’âge exact, l’authenticité et la valeur des fossiles.
Les autorités marocaines pourraient renforcer la surveillance des sites sensibles, tandis que la communauté scientifique suit de près cette affaire.
Pour les jeunes curieux et passionnés d’histoire naturelle, cette saisie rappelle que notre pays regorge de trésors… qu’il faut protéger.
Les autorités marocaines pourraient renforcer la surveillance des sites sensibles, tandis que la communauté scientifique suit de près cette affaire.
Pour les jeunes curieux et passionnés d’histoire naturelle, cette saisie rappelle que notre pays regorge de trésors… qu’il faut protéger.