Du pastel de nata au tajine
Les Portugais, habituellement adeptes de Madère ou du Brésil pour fuir le froid, ont choisi de plus en plus notre pays pour leurs vacances de fin d’année.
Et ce n’est pas juste pour le tajine ou le thé à la menthe, même si ça aide.
Soleil, circuits multi-villes et expérience locale
181 000 touristes portugais ont déjà foulé le sol marocain en 2024, et le chiffre ne cesse de grimper.
Marrakech, Fès, Casablanca, Rabat… le Maroc n’est plus seulement une étape exotique, mais un véritable parcours à plusieurs vitesses, où chaque ville raconte une histoire différente.
Selon les pros portugais du tourisme, les circuits multi-villes sont la grande tendance
« Les Portugais ne se contentent plus d’une seule ville, ils veulent vivre le Maroc dans sa diversité », explique Ricardo Teles, directeur des opérations de l’agence Bestravel.
Pourquoi ce choix soudain ? D’abord, la météo. Quand Lisbonne frissonne sous ses 12°C et que l’Espagne ou la Turquie se parent de manteaux, le Maroc affiche des températures entre 19 et 20°C.
De quoi passer des vacances confortables sans avoir à abandonner son bronzage estival. Ajoutez à cela la visibilité accrue du Maroc sur le marché portugais, grâce à l’élan préparatoire pour la Coupe du monde 2030, et vous obtenez la recette parfaite pour un voyage mémorable.
Tendance en hausse et offres déjà épuisées
Face à cet engouement, certaines agences portugaises ont dû lancer de nouvelles offres, même vers l’Espagne, pour répondre à la curiosité des voyageurs.
Selon Zouhair Bouhout, expert marocain du tourisme, ce phénomène révèle une attirance pour le dépaysement et la douceur de vivre :
« Les Portugais cherchent une expérience différente de leurs voyages habituels, loin des stations de ski et des paysages froids ».
Un goût pour l’exotisme proche de chez soi
Ce boom touristique raconte beaucoup de nous et de nos voisins : le Maroc n’est plus seulement une destination exotique, il est devenu une option accessible et séduisante pour qui veut combiner soleil, culture et aventure.
Pour les Marocains, c’est un clin d’œil malicieux : notre climat, nos villes impériales et notre hospitalité ne cessent de fasciner même ceux qui, d’habitude, préfèrent l’Atlantique et le fado.