Quand le chinois devient tendance au Maroc
Longtemps perçu comme inaccessible, le mandarin connaît un boom sans précédent dans le Royaume. À Casablanca, Rabat ou Meknès, les salles de classe se remplissent à vue d’œil.
À l’Université Hassan II, l’Institut Confucius a franchi la barre des 10.000 apprenants formés depuis sa création.
Sa directrice, la Pʳᵉ Fadma Aït Mous, parle d’un “engouement mesurable” : +20% d’inscriptions en 2024, et déjà près de 1.900 préinscriptions pour 2025. Une folie linguistique alimentée par la Chine, devenue un acteur économique et culturel incontournable dans la région.
À l’Université Hassan II, l’Institut Confucius a franchi la barre des 10.000 apprenants formés depuis sa création.
Sa directrice, la Pʳᵉ Fadma Aït Mous, parle d’un “engouement mesurable” : +20% d’inscriptions en 2024, et déjà près de 1.900 préinscriptions pour 2025. Une folie linguistique alimentée par la Chine, devenue un acteur économique et culturel incontournable dans la région.
Une langue devenue tremplin pour les jeunes
Derrière cette passion, un vrai calcul d’avenir. Le mandarin n’est plus seulement un atout culturel : il ouvre des portes professionnelles et académiques.
Les étudiants visent désormais les bourses et mobilités vers la Chine, notamment après la mise en place du nouvel examen CSCA, obligatoire dès 2026 pour accéder aux universités chinoises.
Et la tendance ne se limite pas aux campus : la langue s’invite aussi dans les écoles primaires, grâce à un partenariat avec la Fondation BMCE Bank. À Bouskoura, Ouled Larbi ou Ouahdana, près de 180 enfants s’initient déjà à cette langue millénaire à travers des cours interactifs et en ligne.
Les étudiants visent désormais les bourses et mobilités vers la Chine, notamment après la mise en place du nouvel examen CSCA, obligatoire dès 2026 pour accéder aux universités chinoises.
Et la tendance ne se limite pas aux campus : la langue s’invite aussi dans les écoles primaires, grâce à un partenariat avec la Fondation BMCE Bank. À Bouskoura, Ouled Larbi ou Ouahdana, près de 180 enfants s’initient déjà à cette langue millénaire à travers des cours interactifs et en ligne.
Un apprentissage entre culture, technologie et ambition
Sous la direction du Dʳ Cheng Hongjin, l’Institut Confucius de Casablanca mise sur une pédagogie hybride et connectée : classes interactives, application “Taoli”, ateliers de calligraphie ou de cuisine chinoise… L’objectif : plonger les apprenants dans un univers complet.
Et ce n’est qu’un début : de nouveaux programmes “Chinois + Compétences professionnelles” sont en préparation pour répondre aux besoins du marché du travail.
L’Institut prévoit aussi d’étendre son réseau d’enseignement et de développer des cours en ligne pour les zones rurales.
Et ce n’est qu’un début : de nouveaux programmes “Chinois + Compétences professionnelles” sont en préparation pour répondre aux besoins du marché du travail.
L’Institut prévoit aussi d’étendre son réseau d’enseignement et de développer des cours en ligne pour les zones rurales.
Un pont académique entre le Maroc et la Chine
Au-delà des cours, c’est une véritable coopération stratégique qui s’installe.
L’Institut Confucius, soutenu par l’Université Hassan II et la Shanghai International Studies University, multiplie les projets communs : recherche, mobilité, et conférences comme “Sur les extrémités de la Route de la Soie”, prévue cette année à Shanghai.
Résultat : une passerelle linguistique et scientifique qui pourrait bien redessiner la carte des échanges entre Casablanca et Pékin.
L’Institut Confucius, soutenu par l’Université Hassan II et la Shanghai International Studies University, multiplie les projets communs : recherche, mobilité, et conférences comme “Sur les extrémités de la Route de la Soie”, prévue cette année à Shanghai.
Résultat : une passerelle linguistique et scientifique qui pourrait bien redessiner la carte des échanges entre Casablanca et Pékin.
Une dynamique à suivre de près
Entre curiosité culturelle et ambition économique, le mandarin n’a plus rien d’un effet de mode. Pour beaucoup de jeunes Marocains, il représente une clé vers l’avenir.
Et à voir la vitesse à laquelle cette langue s’installe dans les écoles et universités, il se pourrait bien qu’un jour, dire “salam” ou “ni hao” revienne au même.
Et à voir la vitesse à laquelle cette langue s’installe dans les écoles et universités, il se pourrait bien qu’un jour, dire “salam” ou “ni hao” revienne au même.