Dépistage et autopalpation, le duo gagnant
Même au Maroc, où l’accès au dépistage commence à se développer, il est essentiel de rester vigilante.
Faire une mammographie régulièrement à partir de 40-50 ans permet de repérer les tumeurs à un stade précoce.
Mais attention : cet examen ne remplace pas l’autopalpation. Chez soi, en quelques minutes, on peut sentir si une grosseur apparaît, si la peau change d’aspect ou si un mamelon se rétracte. Deux gestes simples qui peuvent vraiment faire la différence.
Qui est concerné et quels sont les facteurs de risque ?
On pourrait croire que le cancer du sein touche seulement les femmes âgées, mais les jeunes ne sont pas à l’abri.
Chaque année, certaines femmes de moins de 40 ans se voient diagnostiquer un cancer plus agressif. Les facteurs génétiques jouent un rôle, mais ils concernent seulement 5 à 10 % des cas.
Même sans antécédents familiaux, certains éléments du mode de vie influencent le risque : surpoids, manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, et oui… la consommation d’alcool, mais aussi les traitements hormonaux prolongés ou la contraception hormonale.
Au Maroc, on peut agir facilement : marcher après le marché, bouger en dansant sur un bon chaâbi ou ramener des légumes du souk pour des plats légers. Des gestes simples mais puissants pour réduire les risques au quotidien.
Quand consulter et se faire suivre ?
Si un changement est détecté, il faut consulter rapidement. Et si l’on a eu un cancer du sein auparavant, la vigilance doit être maximale : un suivi régulier permet de détecter toute récidive ou nouvelle tumeur à temps.
Prendre soin de soi, sans panique
Et puis, pourquoi ne pas en profiter pour partager ce savoir avec vos amies, votre mère ou vos sœurs autour d’une tasse de tisane maison ou après un passage au hammam ? Le message est clair : rester vigilante, c’est rester libre et sereine.