90 jours pour scroller (encore) en paix !
Encore un sursis pour TikTok ! Entre les menaces d’interdiction et les négociations à rallonge, l’appli chouchoute des jeunes (et des moins jeunes) continue à danser sur un fil.
Mais que cache ce nouveau délai de 90 jours accordé par Donald Trump ? Et surtout, comment ça se ressent chez nous, au pays du wifi capricieux et des soirées scroll infinies ?
TikTok VS Trump : un drama qui dure
C’est un feuilleton politique digne d’une série à suspense. Depuis 2020, TikTok vit sous la menace d’un bannissement total aux États-Unis.
En cause ? Des soupçons de fuite de données vers la Chine, puisque l’app appartient à ByteDance.
Donald Trump, revenu sur le devant de la scène, a remis le dossier sur la table avec une loi claire : soit TikTok est vendu à une entreprise américaine, soit c’est rideau.
Problème : malgré des négociations en coulisses (avec Oracle notamment, dont le fondateur est proche de Trump), rien n’est encore signé.
Résultat ? Une troisième prolongation de délai, cette fois de 90 jours, pour « finaliser l’accord » selon la Maison Blanche. Le tout dans une ambiance tendue, où chaque geste est scruté comme une choré TikTok virale.
TikTok au Maroc : entre trends, darija et scroll infini
Ici, TikTok est devenu bien plus qu’un passe-temps. C’est un miroir de notre époque : mix de sketchs en darija, de remix de chaâbi en mode dance challenge, de recettes de batbout revisitées et de clins d’œil au quotidien marocain.
Une appli où tout le monde s’y retrouve, des lycéens accros aux trends à la maman qui regarde des hacks de cuisine dans son salon.
Et même si les décisions de Washington paraissent lointaines, elles ont un effet papillon. Car TikTok, c’est aussi un moteur de visibilité, un tremplin pour les créateurs marocains et une vitrine culturelle improbable.
Scroller pendant qu’il en est encore temps ?
Ce nouveau délai, c’est un peu comme ces "5 minutes" qu’on se donne le matin avant de se lever : court, précieux et incertain.
Car rien ne dit que TikTok sortira gagnant de ce bras de fer géopolitique.
En attendant, on continue à scroller, liker, créer, rigoler, s’indigner parfois, et surtout… à s’inventer chaque jour une version 100 % marocaine de cette plateforme venue de loin.
Et si demain elle disparaît ? On trouvera autre chose, comme toujours.