Cette situation est d'autant plus préoccupante que dans d'autres villes du pays, les tarifs peuvent être encore plus élevés, en raison des coûts de transport et des disparités régionales. Cette flambée des prix ne semble pas correspondre aux fluctuations du marché mondial, ce qui suscite des interrogations. Le Conseil de la concurrence a récemment noté que, bien que les opérateurs aient répercuté la baisse des coûts d'achat sur le prix de l'essence, cela n'a pas été le cas pour le gasoil. En effet, les consommateurs paient en moyenne 27 centimes de plus par litre que ce qu'ils devraient, en tenant compte des tendances internationales du troisième trimestre 2024.

Cette situation a alimenté un fort mécontentement parmi les consommateurs, qui se sentent pris au piège par des pratiques de tarification jugées discutables. Le secteur des carburants est désormais sous haute surveillance, et les automobilistes espèrent des éclaircissements et des actions concrètes pour alléger ce fardeau financier.