Une saison 2025 qui marque les esprits
Entre un sacre en Ligue des champions avec Paris, une médaille de bronze aux Jeux Olympiques avec les Lionceaux de l’Atlas et une régularité exemplaire, Hakimi a coché toutes les cases d’une grande année. Pourtant, un frein subsiste : son poste. Latéral droit, un rôle rarement mis en avant dans ce type de récompenses.
En France, on reconnaît son influence mais on doute
Pour Adrien Chantegrelet (Le Parisien), Hakimi figure parmi les trois meilleurs joueurs du PSG cette saison, avec une influence aussi bien défensive qu'offensive. Mais il admet que Dembélé ou Yamal attirent plus facilement l'attention du grand public.
En Espagne, son nom circule sans être exclu
Tomás Roncero (AS) estime qu’un joueur du PSG mérite le Ballon d’Or et inclut Hakimi parmi les candidats sérieux : « Il est complet, il attaque, il défend, ce serait un hommage aux défenseurs. »
En Angleterre, des éloges mais plus de réserve
Mani Djazmi (BBC) souligne les 27 contributions décisives d’Hakimi cette saison, mais rappelle que d’autres joueurs ont été plus marquants sur l’ensemble de l’année. Pour John Bennett (BBC), Hakimi mérite d’être cité, mais il reste désavantagé car il partage la lumière avec d’autres Parisiens.
En Afrique, un soutien quasi unanime
Au Maroc, Youssef Chani met en avant son rôle de leader. Au Nigeria, Babatunde Koiki le voit favori pour le titre de Joueur Africain de l’année, même s'il estime qu’il finira probablement derrière Yamal pour le Ballon d’Or mondial.
Des légendes marocaines et africaines unanimes
Mohamed Timoumi, Badou Zaki, Aziz Bouderbala et Walid Regragui s’accordent tous sur la légitimité d’Hakimi. Zaki va jusqu’à affirmer qu’il est la clé du système du PSG et qu’il mérite logiquement le Ballon d’Or, au même titre que George Weah avant lui.
Un candidat légitime, mais confronté aux règles du jeu
Dans un football où les attaquants dominent les débats, Hakimi pourrait payer le prix d’occuper un poste moins médiatisé. Mais au-delà du trophée, son impact sur le terrain et son respect acquis à travers le monde restent incontestables. Comme le souligne Walid Regragui : « Le respect, lui, ne se vote pas. »












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