Ligue des champions : l’AS FAR confiante
Pourtant, son soutien dans les votes est resté limité : seuls trois pays – le Maroc, le Gabon et la Belgique – l’ont placé en première position. Un contraste frappant avec la reconnaissance populaire et médiatique dont il jouit. Le Maroc a naturellement honoré son ambassadeur, le Gabon a exprimé un appui africain symbolique, tandis que la Belgique a salué le joueur qu’elle avait affronté lors du Mondial 2022.
Cette faible reconnaissance souligne la difficulté pour un défenseur, et plus encore pour un Africain, de rivaliser avec les attaquants stars, largement favorisés dans ce type de récompenses. Mais la présence d’Hakimi parmi les finalistes témoigne d’un changement progressif des mentalités : les joueurs défensifs et africains commencent à s’imposer dans un palmarès longtemps dominé par les buteurs européens et sud-américains.
Dembélé sacré sans contestation
Le Ballon d’Or 2025 est revenu à Ousmane Dembélé, auteur d’une saison flamboyante avec le PSG. Avec 73 premières places sur 100 votants, il a survolé le classement, loin devant Lamine Yamal (11 votes en tête) et les autres prétendants.
Mais derrière ce triomphe, certains choix des jurés ont de quoi surprendre. L’Écossais John Greechan a placé Scott McTominay en numéro un, devant Dembélé et Salah. L’Égyptien a, lui, bénéficié de quatre votes en tête (Égypte, Afrique du Sud, Jordanie, Bahreïn).
Autres curiosités : Vitinha a obtenu six premières places (Autriche, Chili, Croatie notamment), Kylian Mbappé n’a été cité numéro un qu’une seule fois (par le Mozambique), tandis que des votes inattendus ont propulsé Cole Palmer (2e pour l’Albanie), Sérou Guirassy (3e grâce à un juré guinéen), ou encore Désiré Doué et Michael Olise, respectivement soutenus par le Congo, l’Autriche et le Cameroun.
Une reconnaissance à moitié acquise pour Hakimi
Si la consécration suprême lui échappe, Hakimi repart avec un message fort : l’Afrique et les défenseurs ont désormais leur mot à dire dans la course au Ballon d’Or. Sa 6e place, malgré le manque de soutien massif des jurés, confirme son statut de référence mondiale à son poste et ouvre la voie à de nouvelles ambitions pour les joueurs africains.












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