Car soyons clairs : il méritait bien plus qu’un simple rôle d’« outsider ». Le latéral droit du PSG a été tout bonnement impérial. Buteur, passeur, leader sur le terrain, aussi décisif en Ligue 1 qu’en Ligue des champions, il a porté le Maroc à bout de bras et s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs de la planète. Et malgré ça, il se retrouve derrière Raphinha (5e), Salah (4e), Vitinha (3e) et Yamal (2e). Sérieusement ? Salah, sans titre majeur. Raphinha, sorti prématurément en C1. Vitinha, brillant, oui, mais pas au niveau décisif de Hakimi.
Cette mascarade révèle encore une fois les clichés persistants du Ballon d’Or :
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Le favoritisme éternel pour les attaquants, parce qu’ils marquent des buts et attirent les caméras.
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Le mépris pour les postes défensifs, alors qu’ils sont tout aussi essentiels pour gagner.
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Et plus profondément, ce biais eurocentré qui continue de privilégier les joueurs européens et hypermédiatisés.
Depuis son arrivée au PSG, Hakimi s’est imposé comme le meilleur latéral droit du monde. En 2024-2025, il a livré sa saison la plus complète : régulier, inspiré, décisif dans les grands rendez-vous. Mais au lieu de le récompenser, on le met 6e. Un classement qui ne sanctionne pas son niveau, mais qui confirme que pour briller dans ce système, il faut être un attaquant star ou un joueur européen sous les projecteurs.
Pour l’Afrique et pour le Maroc, ce résultat est une gifle. Une fois encore, on tourne le dos au mérite sportif pour se plier aux logiques de communication et de visibilité médiatique. Hakimi, avec son talent, sa régularité et son éthique, méritait un podium. À 26 ans, il a encore le temps. Mais en 2025, le message est clair : au Ballon d’Or, être défenseur, Africain et pas assez médiatisé reste un handicap.
L’histoire retiendra qu’Achraf Hakimi a été le meilleur latéral du monde, un joueur parmi les plus décisifs de la saison… et qu’il a fini « seulement » 6e. Plus qu’un classement, c’est le symbole des limites criantes du Ballon d’Or.












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