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Casablanca, taxe sur les terrains urbains non bâtis : le conseil communal tranche pour un barème unique à 30 DH/mètre carré


Rédigé par Lycha Jaimssy MBELE le Mardi 30 Décembre 2025

Réuni en session extraordinaire le 29 décembre, le conseil communal de Casablanca a validé un choix fiscal structurant : l’application d’un tarif unique de 30 dirhams par mètre carré pour les terrains urbains non bâtis. Une décision défendue par la maire Nabila Rmili au nom de la cohérence juridique, mais qui continue de susciter un débat politique et territorial au sein de l’assemblée.



Un choix assumé lors d’une session décisive

La séance n’avait rien d’anodin. En quelques heures, le conseil de la commune de Casablanca a adopté le nouveau barème de la taxe sur les terrains urbains non bâtis. Le vote consacre une orientation maximale : un tarif fixé à 30 DH par mètre carré pour les zones dites équipées, classées en catégorie 1. À l’hôtel de ville, certains élus confiaient, en aparté, mesurer la portée symbolique de cette décision, dans une métropole où le foncier reste un sujet hautement sensible.

Une classification technique au cœur du débat

La taxe repose sur une logique de classement fondée sur le niveau d’équipement urbain. Trois catégories ont été définies : zones équipées, moyennement équipées et faiblement équipées. La grille mobilisée s’appuie sur des critères concrets : réseaux d’eau et d’électricité, voirie, éclairage public, assainissement, collecte des déchets, transport urbain, mais aussi présence d’équipements publics, notamment scolaires, sanitaires, sociaux, sportifs et culturels. Appliqués strictement, ces critères conduisent, selon l’exécutif communal, à classer l’ensemble de Casablanca dans la première catégorie.

Des réserves sur l’uniformité du barème

Ce choix n’a toutefois pas fait l’unanimité. Plusieurs conseillers ont contesté le principe d’un classement uniforme, soulignant les écarts persistants entre quartiers. Traiter Casablanca comme un bloc homogène, ont-ils plaidé, revient à gommer des réalités territoriales très contrastées en matière de services et d’infrastructures. Un argument récurrent, porté notamment par des élus de zones périphériques, qui estiment que le niveau d’équipement n’y est pas toujours comparable à celui du centre-ville.

La défense de la légalité et de la cohérence

Face à ces critiques, Nabila Rmili a maintenu sa ligne. Pour la maire de Casablanca, dès lors que l’on s’en tient aux critères techniques prévus par la réglementation pour apprécier le niveau d’équipement, la ville relève juridiquement de la première catégorie. Cela ouvre, selon elle, la possibilité légale d’appliquer le plafond de 30 DH par mètre carré, sans distinction interne. Une position assumée, présentée comme un choix de clarté fiscale et de sécurité juridique.


Au-delà du vote, la décision relance un débat plus large sur l’équité territoriale et la fiscalité locale dans la capitale économique. Entre rigueur réglementaire et attentes différenciées des quartiers, Casablanca continue d’avancer sur une ligne de crête, où chaque dirham de taxe raconte aussi une certaine vision de la ville et de son développement.






Mardi 30 Décembre 2025

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