Touché au quadriceps et évacué sur civière à l’heure de jeu, Benchaouch a vécu la fin du match depuis le banc, le regard embué, une attelle à la jambe, assistant impuissant à la qualification historique du Maroc (1-1, 5-4 t.a.b.) pour sa première finale mondiale. Ses larmes au moment de sa sortie traduisaient à la fois la douleur et la frustration de manquer le rendez-vous le plus important de sa jeune carrière.
Les examens médicaux réalisés après la rencontre ont confirmé une lésion musculaire nécessitant deux semaines de repos complet, mettant un terme à sa participation au tournoi. Une issue cruelle pour le portier de 19 ans, auteur d’un parcours remarquable ponctué d’arrêts décisifs et de prestations pleines de sang-froid.
Arrivé à Monaco en 2021, Benchaouch, actuellement cinquième dans la hiérarchie des gardiens du club princier, a profité de cette Coupe du monde pour se révéler aux yeux du grand public et attirer l’attention de plusieurs recruteurs européens. Ses performances sous le maillot marocain ont considérablement renforcé sa cote, alors que son contrat arrive à échéance à la fin de la saison.
Le Maroc affrontera l’Argentine dans la nuit de dimanche à lundi sans son gardien titulaire, mais avec la force d’un collectif uni et animé par la volonté de poursuivre le rêve initié par l’un de ses artisans les plus brillants.












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