Brûlures sans feu, picotements fantômes, décharges électriques inexpliquées… La douleur neuropathique est l’un des syndromes les plus complexes à traiter, et l’un des plus mal compris des patients comme des soignants. Lors du Morocco Medical Expo 2025, plusieurs conférences ont mis en lumière un changement radical : la rééducation de la douleur ne se limite plus aux gestes, mais intègre désormais la pédagogie, l’empathie et la neuroplasticité. Bienvenue dans l’ère du “comprendre pour soulager”.
Une douleur qui dérange les codes classiques
Contrairement aux douleurs inflammatoires ou mécaniques, la douleur neuropathique est liée à une lésion ou à un dysfonctionnement du système nerveux lui-même. Elle persiste sans cause apparente, résiste aux antalgiques classiques, et bouleverse la qualité de vie.
Elle est fréquente dans les suites de cancers, d’AVC, de diabète ou après une chirurgie. Elle échappe aux examens traditionnels, et provoque souvent frustration, anxiété et isolement.
Le rôle nouveau des kinésithérapeutes
Lors des interventions du Dr Mahjoub Abdeddaim, une approche renouvelée sera probablement défendue : les thérapeutes doivent sortir du tout-mécanique pour devenir des éducateurs à la douleur.
Cela passe par :
des explications claires sur les mécanismes neurophysiologiques,
des exercices adaptés pour stimuler la plasticité cérébrale,
des techniques de désensibilisation progressives,
et une écoute active, pour redonner au patient un pouvoir sur son vécu.
Vers une alliance corps-esprit-soin
De plus en plus de protocoles combinent kinésithérapie, hypnose, méditation de pleine conscience, neurofeedback et éducation thérapeutique. Cette vision globale vise à reprogrammer les circuits neuronaux, à diminuer l’hyperactivité des centres de la douleur, et à restaurer une relation apaisée au corps.
Ce n’est pas de la psychologie douce, mais de la neuro-rééducation ciblée, validée par l’imagerie cérébrale et les études cliniques.
Un virage encore inégal sur le terrain
Si certains centres à Rabat ou Casablanca commencent à intégrer ces approches modernes, la majorité des cabinets libéraux et hôpitaux régionaux continuent de proposer des soins classiques, parfois inadaptés. Cela pose la question de la formation continue, de la diffusion des savoirs, et du remboursement de ces approches intégratives.
La douleur comme langage, non comme échec
Ce qui change fondamentalement, c’est le regard. La douleur n’est plus un symptôme à éradiquer, mais un signal à comprendre. Le rôle du thérapeute devient celui d’un traducteur : il donne sens, il dédramatise, il guide.
Et parfois, le simple fait de mettre des mots sur ce que le patient ressent, réduit déjà la souffrance.
Une douleur qui dérange les codes classiques
Contrairement aux douleurs inflammatoires ou mécaniques, la douleur neuropathique est liée à une lésion ou à un dysfonctionnement du système nerveux lui-même. Elle persiste sans cause apparente, résiste aux antalgiques classiques, et bouleverse la qualité de vie.
Elle est fréquente dans les suites de cancers, d’AVC, de diabète ou après une chirurgie. Elle échappe aux examens traditionnels, et provoque souvent frustration, anxiété et isolement.
Le rôle nouveau des kinésithérapeutes
Lors des interventions du Dr Mahjoub Abdeddaim, une approche renouvelée sera probablement défendue : les thérapeutes doivent sortir du tout-mécanique pour devenir des éducateurs à la douleur.
Cela passe par :
des explications claires sur les mécanismes neurophysiologiques,
des exercices adaptés pour stimuler la plasticité cérébrale,
des techniques de désensibilisation progressives,
et une écoute active, pour redonner au patient un pouvoir sur son vécu.
Vers une alliance corps-esprit-soin
De plus en plus de protocoles combinent kinésithérapie, hypnose, méditation de pleine conscience, neurofeedback et éducation thérapeutique. Cette vision globale vise à reprogrammer les circuits neuronaux, à diminuer l’hyperactivité des centres de la douleur, et à restaurer une relation apaisée au corps.
Ce n’est pas de la psychologie douce, mais de la neuro-rééducation ciblée, validée par l’imagerie cérébrale et les études cliniques.
Un virage encore inégal sur le terrain
Si certains centres à Rabat ou Casablanca commencent à intégrer ces approches modernes, la majorité des cabinets libéraux et hôpitaux régionaux continuent de proposer des soins classiques, parfois inadaptés. Cela pose la question de la formation continue, de la diffusion des savoirs, et du remboursement de ces approches intégratives.
La douleur comme langage, non comme échec
Ce qui change fondamentalement, c’est le regard. La douleur n’est plus un symptôme à éradiquer, mais un signal à comprendre. Le rôle du thérapeute devient celui d’un traducteur : il donne sens, il dédramatise, il guide.
Et parfois, le simple fait de mettre des mots sur ce que le patient ressent, réduit déjà la souffrance.
FOCUS : Outils modernes de rééducation de la douleur neuropathique
Éducation neurophysiologique à la douleur (Pain Neuroscience Education)
Exercices gradués de réintégration corporelle
Mobilisation neurodynamique
Stimulations sensorielles progressives
Approches psycho-corporelles (relaxation, respiration, pleine conscience)
Éducation neurophysiologique à la douleur (Pain Neuroscience Education)
Exercices gradués de réintégration corporelle
Mobilisation neurodynamique
Stimulations sensorielles progressives
Approches psycho-corporelles (relaxation, respiration, pleine conscience)
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