Organisé jusqu’au 4 mai, l’événement offre au public pas moins de 14 concerts gratuits, un luxe rare dans le monde de la musique classique, qui traduit la volonté forte de démocratiser l’accès à la culture.
Ce festival, né il y a plus de deux décennies sous l’impulsion de l’Association Essaouira-Mogador et de son président fondateur, le conseiller royal André Azoulay, n’était au départ qu’un pari audacieux. Offrir à une ville principalement connue pour son patrimoine judéo-marocain et ses musiques gnaoua, une saison entièrement dédiée à Brahms, Beethoven ou Schumann, relevait d’un défi culturel de taille. Aujourd’hui, l’événement est devenu un rendez-vous prisé par les mélomanes du monde entier, consolidant la place d’Essaouira dans la cartographie internationale des festivals musicaux de qualité.
Un hommage vibrant à Brahms
Cette édition rend un hommage particulier à Johannes Brahms, monument de la musique romantique allemande, à travers des concerts qui en révèlent les multiples facettes. L’ouverture fut confiée à la talentueuse violoncelliste Emmanuelle Bertrand, accompagnée des solistes de l’Orchestre national d’Île-de-France. Ensemble, ils ont transporté les spectateurs dans un univers de nuances, d’émotion retenue et de lyrisme puissant, sous les voûtes acoustiquement parfaites de Dar Souiri.
Pour André Azoulay, « Brahms était chez lui à Essaouira », une déclaration symbolique qui exprime la magie de cette rencontre entre la musique romantique européenne et l’âme métissée de la ville. Le lieu, chargé d’histoire et de spiritualité, agit comme un catalyseur, magnifiant chaque note jouée, chaque silence partagé.
La ville comme scène vivante
Les concerts se déploient dans des lieux emblématiques : Dar Souiri, bien sûr, mais aussi Bayt Dakira, l’Église Sainte-Anne et les ruelles de l’ancienne médina. Chacun de ces espaces raconte une histoire, et c’est cette mémoire vivante qu’épouse la musique de chambre. Pour Dina Bensaid, directrice artistique du festival, chaque représentation est une invitation à explorer une nouvelle dimension de Brahms, mais aussi à redécouvrir Essaouira sous un autre jour, guidé par les sonorités sublimes de cordes et de vents.
Un festival, une mission
Au-delà de l’esthétique, le Printemps musical des Alizés poursuit une mission essentielle : ancrer la culture classique dans le quotidien des Marocains, stimuler l’éveil artistique des jeunes générations et inscrire Essaouira dans une dynamique de dialogue interculturel pérenne. Ce festival est une ode à la patience, au raffinement et à la transmission, dans un monde où la vitesse tend à écraser la contemplation.
Ce festival, né il y a plus de deux décennies sous l’impulsion de l’Association Essaouira-Mogador et de son président fondateur, le conseiller royal André Azoulay, n’était au départ qu’un pari audacieux. Offrir à une ville principalement connue pour son patrimoine judéo-marocain et ses musiques gnaoua, une saison entièrement dédiée à Brahms, Beethoven ou Schumann, relevait d’un défi culturel de taille. Aujourd’hui, l’événement est devenu un rendez-vous prisé par les mélomanes du monde entier, consolidant la place d’Essaouira dans la cartographie internationale des festivals musicaux de qualité.
Un hommage vibrant à Brahms
Cette édition rend un hommage particulier à Johannes Brahms, monument de la musique romantique allemande, à travers des concerts qui en révèlent les multiples facettes. L’ouverture fut confiée à la talentueuse violoncelliste Emmanuelle Bertrand, accompagnée des solistes de l’Orchestre national d’Île-de-France. Ensemble, ils ont transporté les spectateurs dans un univers de nuances, d’émotion retenue et de lyrisme puissant, sous les voûtes acoustiquement parfaites de Dar Souiri.
Pour André Azoulay, « Brahms était chez lui à Essaouira », une déclaration symbolique qui exprime la magie de cette rencontre entre la musique romantique européenne et l’âme métissée de la ville. Le lieu, chargé d’histoire et de spiritualité, agit comme un catalyseur, magnifiant chaque note jouée, chaque silence partagé.
La ville comme scène vivante
Les concerts se déploient dans des lieux emblématiques : Dar Souiri, bien sûr, mais aussi Bayt Dakira, l’Église Sainte-Anne et les ruelles de l’ancienne médina. Chacun de ces espaces raconte une histoire, et c’est cette mémoire vivante qu’épouse la musique de chambre. Pour Dina Bensaid, directrice artistique du festival, chaque représentation est une invitation à explorer une nouvelle dimension de Brahms, mais aussi à redécouvrir Essaouira sous un autre jour, guidé par les sonorités sublimes de cordes et de vents.
Un festival, une mission
Au-delà de l’esthétique, le Printemps musical des Alizés poursuit une mission essentielle : ancrer la culture classique dans le quotidien des Marocains, stimuler l’éveil artistique des jeunes générations et inscrire Essaouira dans une dynamique de dialogue interculturel pérenne. Ce festival est une ode à la patience, au raffinement et à la transmission, dans un monde où la vitesse tend à écraser la contemplation.












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