Tout le monde pense à GPT-5 (Jacques Attali à GPT-25) et scrute toute information sur l’émergence potentielle d'une intelligence artificielle générale, connue sous l'acronyme AGI.
 

Les déclarations de Sam Altman , le PDG d'Open AI, deviennent plus importantes que les menaces nucléaires de Poutine.
 

Ce dernier fait plutôt profil bas et pousse Mira Murati, directrice de la technologie d'OpenAI, à des déclarations plus prudente :

Nous sommes encore "loin d'avoir un système AGI sûr, fiable et aligné" et que  "la vision spécifique d'OpenAI à ce sujet est de construire [l'AGI] en toute sécurité et de trouver comment le construire d'une manière alignée sur les intentions humaines, de sorte que les systèmes d'IA fassent les choses que nous voulons qu'ils fassent, et que cela profite au maximum au plus grand nombre".  

 Elle affirme “Nous ne formons pas GPT-5. Nous n'avons pas l'intention de le faire dans les six prochains mois” en réponse certainement à la fameuse lettre signée par de nombreux experts en IA appelant à une pause dans le développement de produits supérieurs à GPT-4
 

Mais le bête est lâchée et les initiatives comme « AutoGPT » du développeur Toran Bruce Richards et « BabyAGI » de son confrère Yohei Nakajima déstabilisent le calendrier aussi bien de OpenAI (GPT-4) que de Brad de Google.

 

Toute la communauté se posait légitimement la question : L’automatisation est-elle l’avenir des intelligences artificielles génératives ?
 
En effet, aujourd'hui ChatGPT et même GPT-4 ont besoin de consignes humaines pour fonctionner, demain ça ne sera  plus le cas. Preuve en est avec l’émergence, ces dernières semaines, de projets destinés à doter ces outils d’IA d’une certaine autonomie, pour se passer d’une intervention humaine et créer de nouveaux contenus originaux.
 

En effet, Il y a lieu de rappeler qu’il existe trois types d'IA : 

Celle d’aujourd’hui : l'intelligence artificielle étroite (ANI) 

Celle de demain très proche: l'intelligence artificielle générale (AGI)

Celle du futur et qui pose vraiment des problèmes : la superintelligence artificielle (ASI).

 Si on connaît bien celle déployée aujourd’hui, mais qu'est-ce que l'intelligence artificielle générative (AGI) ? 

L'intelligence artificielle générative (IA) est un sous-type d'IA responsable de la création de nouveaux contenus originaux.

L’IA générative est une nouvelle percée technologique car non seulement elle analyse et classe les informations, mais crée également du contenu visuel ou textuel.
 

Les outils génératifs peuvent créer une grande variété de textes, puis répondre aux critiques pour rendre le texte plus adapté à son objectif.

Dans le cas de GPT-4 et ChatGPT, il fallait envoyer des requêtes successives pour faire progresser la production d’un contenu. Or c’est justement ce que veulent éviter les projets à la Auto-GPT : limiter les interventions humaines ou, du moins, cantonner les humains à un rôle de supervision.
 

Ainsi dans AutoGPT par exemple le programme enchaîne les « pensées » à travers le modèle de langage pour atteindre de manière autonome l’objectif fixé. 
 

« Auto-GPT repousse les limites de ce qui est possible avec l’IA », selon Toran Bruce Richards, soit un  GPT qui « fonctionne de manière totalement autonome. »
 

Grossièrement, l’automatisation fonctionne comme suit :
 

1-Extraction de la première tâche de la liste des instructions à satisfaire ;

2-Envoi de la tâche à l’agent d’exécution IA séléctionné selon le domaine de connaissance , qui utilise l’API d’OpenAI pour réaliser la tâche selon le contexte ;

3-Intégration et stockage du résultat ;

4-Création de nouvelles tâches et redéfinition des priorités de la liste des tâches en fonction de l’objectif et du résultat de la tâche précédente. (Analyse critique du livrable de la tâche précedente, demande de précision ou complément d'information éventuellement).

5-Construction d'un livrable à partir de ceux de chaque tâches et dans le format demandée.
 

Parmi les fonctionnalités qu’Auto-GPT, on retrouve :
 

L’accès au web pour les recherches et la collecte d’informations ;

La gestion de la mémoire à long terme et à court terme ;

L’utilisation de GPT-4 pour la génération de texte ;

L’accès à des sites web et à des plates-formes populaires ;

Le stockage et le résumé de fichiers 
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L'avenir des différentes versions de GPT passera notamment par la qualité des informations proposées par son intelligence artificielle. Hors, les données utilisées par ChatGPT s’arrêtent en 2021, ce qui limite beaucoup les usages.

Pour améliorer ce point, l’éditeur annonce un partenariat stratégique avec plusieurs entreprises. Elles vont proposer des plugins pour que ChatGPT puisse directement puiser les informations dans leurs bases de données, via un système d’API.

OpenAI s’allie avec des entreprises de renom – dont les activités permettent d’imaginer les usages possibles de leurs données. On parle d’Expedia, KAYAK, Instacart, OpenTable, Shop, Klarna Shopping, mais aussi Zapier, Wolfram, Speak, Milo Family AI ou encore FiscalNote.

En parallèle, OpenAI présente deux plugins que l’éditeur a lui-même développé.

Browsing est très impressionnant : il permet à ChatGPT de naviguer sur le web ! Vous pouvez enfin poser des questions portant sur des sujets d’actualité.

Code interpreter : Il s’agit d’un interpréteur Python, conçu dans une sandbox, qui prend en charge l’upload de fichiers et le téléchargement de résultats. OpenAI voit plusieurs cas d’usage intéressant comme l’analyse de données, la visualisation, la conversion et la résolution de problèmes mathématiques.