Cette décision justifiée fait suite, selon une source de l’ICESCO, à la mobilisation du Maroc, à travers le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et en s'appuyant sur des éléments concrets, précis et historiques constituant le patrimoine immatériel du Royaume, à la liste d’inscription des sites patrimoniaux et culturels de l’ICESCO, via la commission du patrimoine dans le monde islamique, de ladite Organisation.

L'ICESCO a procédé à inscrire 28 sites et éléments culturels en tant que patrimoine exclusivement marocain dans les listes définitives du patrimoine dans le monde islamique, que ce soit pour le patrimoine matériel ou immatériel. Et dans cette liste, figure le caftan qui détient une place privilégiée.

Une vérité que le pays voisin de l’est a fini par reconnaître, ajoutant que la demande d’inscription du caftan comme patrimoine algérien qui a fait polémique ces derniers jours, n’était qu'une rumeur, et que les médias officiels des voisins ont simplement vendu du rêve à leurs compatriotes.

En plus du caftan, d’après la même source de l’ICESCO, le Royaume a inscrit d’autres éléments de ses patrimoines matériel et immatériel. Entre autres, l’art et traditions se rapportant au couscous marocain, l’art du Melhoun, la tente sahraouie, la calligraphie marocaine et l’art culinaire marocain.

Sans pour autant oublier que la liste comprend également l’art de la « Dakka marrakchia », la technique ancestrale du système d’irrigation, les « Khettaras » d’Errachidia, le Moussem religieux d’Assa-Zag , ainsi que le Moussem Moulay Abdalla Amghar qui se tient aux environs de la ville d’El Jadida.



L'ODJ avec lesiteinfo