Au Sénat mexicain, un événement insolite s'est produit mercredi, provoquant une vague d’indignation à travers le pays. Une poule a été sacrifiée lors d'une cérémonie visant à rendre hommage à Tlaloc, le dieu précolombien de la pluie. Cette pratique, ancrée dans des traditions ancestrales, a choqué de nombreux observateurs et législateurs qui ont exprimé leur désaccord face à l'utilisation de rituels impliquant des sacrifices animaux dans un édifice gouvernemental.

Les défenseurs de cette pratique soutiennent qu'elle représente un lien important avec le patrimoine culturel et spirituel du Mexique, soulignant l'importance de conserver les coutumes précolombiennes. Néanmoins, les critiques, y compris des organisations de défense des droits des animaux, ont fermement condamné cet acte, le qualifiant de barbare et inapproprié, surtout dans le cadre d'une institution démocratique moderne.

Le débat qui a suivi souligne les tensions entre la préservation des traditions culturelles et la promotion des normes éthiques contemporaines. Alors que certains plaident pour le respect des rituels ancestraux, d'autres appellent à une réflexion sur les méthodes et les lieux où ces traditions sont pratiquées, afin de respecter également les valeurs modernes de protection animale et de séparation entre les pratiques religieuses et les institutions étatiques.