Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a qualifié la date de « journée à risques », tout en appelant à la vigilance plutôt qu’à l’alarmisme. Près de 1 000 agents des forces de l’ordre seront mobilisés pour encadrer les manifestations et assurer la sécurité du stade. Le choix d’Udine, plus éloignée des grands centres urbains où des rassemblements massifs avaient eu lieu début octobre, visait justement à limiter les tensions.
Malgré ce contexte tendu, la Fédération italienne a confirmé le maintien du match. À ce jour, 8 000 billets sur les 16 000 disponibles ont été vendus, et une centaine de supporters israéliens sont attendus dans les tribunes.
Sur le plan sportif, l’enjeu est majeur pour la Nazionale, absente des deux dernières Coupes du monde (2018 et 2022). Deuxième du groupe I, l’Italie compte trois points d’avance sur Israël, mais reste à six longueurs de la Norvège, leader solide avec un match de plus et une meilleure différence de buts.
Depuis l’arrivée de Gennaro Gattuso en juin, après la lourde défaite face à la Norvège (3-0), la sélection italienne a retrouvé de la confiance, enchaînant trois victoires consécutives et treize buts marqués. Toutefois, la qualification directe reste incertaine, et les Italiens pourraient devoir passer par les barrages pour espérer rallier le continent américain.
Quatre jours après la large victoire de la Norvège contre Israël (5-0) dans un climat déjà tendu à Oslo, Udine s’apprête à vivre une soirée à hauts risques, où sport et politique se mêleront inévitablement.












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