Dans une vidéo émotive de 65 secondes publiée sur Instagram, Boateng a livré un message sincère :
« J’ai joué longtemps, pour de grands clubs, pour mon pays. J’ai appris, gagné, perdu, et j’ai grandi à travers tout ça. Le football m’a beaucoup donné. Maintenant, il est temps de passer à autre chose. Pas parce que je le dois, mais parce que je suis prêt. »
Il a tenu à remercier les clubs, les fans, ainsi que sa famille et ses enfants, en soulignant leur soutien indéfectible tout au long de sa carrière.
Une décennie dorée au Bayern Munich
Né à Berlin et formé au Hertha, Boateng a débuté sa carrière professionnelle à Hambourg, avant de faire un passage par Manchester City en 2010. C’est en 2011 qu’il rejoint le Bayern Munich, où il passera dix saisons marquées par un palmarès impressionnant :
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9 Bundesliga
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5 Coupes d’Allemagne
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2 Ligues des champions (2013, 2020)
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2 Supercoupes de l’UEFA
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2 Coupes du monde des clubs
Il a ensuite connu des passages plus courts en France (Lyon), Italie (Salernitana) et Autriche (LASK Linz).
Pilier de la Mannschaft
En sélection, Boateng a disputé 76 matchs avec l’équipe nationale allemande. Il a été un acteur clé de la victoire à la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Il a également atteint les demi-finales du Mondial 2010 et de l’Euro 2012 et 2016.
Une fin de carrière marquée par des polémiques
Malheureusement, les dernières années de sa carrière ont été assombries par des affaires judiciaires. Boateng a été impliqué dans un procès pour violences conjugales concernant des faits survenus en 2018. À l'issue d'une procédure en révision, il a écopé d’un avertissement judiciaire accompagné d’une amende de 200 000 euros, à payer uniquement en cas de nouvelle condamnation.
Une figure du football allemand tourne la page
Malgré cette fin de parcours controversée, Jérôme Boateng restera comme l’un des meilleurs défenseurs centraux allemands de sa génération, figure emblématique du Bayern Munich et acteur majeur du sacre mondial de 2014.
Le football tourne ainsi une nouvelle page, tandis que Boateng, de son propre aveu, est prêt à ouvrir la suivante.












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