Après le problème lié à la désignation du complexe Mohamed V pour abriter la finale de la C1, les arbitres, le mauvais temps, les journalistes, le prix de l’essence dans le monde, la presse égyptienne a fait sortir une théorie du complot, ourdie par le Maroc et Fouzi Lekjaa.

A en croire le quotidien égyptien Al Ahram, Lekjaa serait le vrai patron de la Confédération Africaine de Football. Le président de l’instance, Motsepe, les membres du comité exécutif sans oublier la Sénégalaise Fatma Samoura, SG de la FIFA, ne sont que les marionnettes commandées par l’homme fort du football marocain, Faouzi Lekjaa.

Tout ces accusation ne sont qu’un écran de fumée destinée à masquer la vérité. Et la Vérité, c’est qu’Al Ahly et certains dirigeants veulent la tête d’un seul homme, Hany Abo Rida.

Ce dernier a voté en faveur du Maroc pour qu’il organise la finale de la Ligue des Champions, alors qu’Al Ahly était favori pour disputer une troisième de suite.

Malgré tout ça, les seuls à blâmer dans cette histoire sont les dirigeants de la Fédération égyptienne de football, ces dernier, n’ont pas déposé de candidature pour abriter cette finale.

Donc, les deux villes, Casablanca et Dakar, sont restées en course. Casablanca a remporté le vote du Comité exécutif et Dakar s’est retirée.

Heureusement que cette pleurnicherie passe presque inaperçue au Vieux continent. Car là-bas, hormis quelques amateurs, peu se soucient des compétitions africaines. D’autant que, pendant que les Égyptiens se crêpent le chignon, les Européens préparent la finale de leur propre C1, dont ils ont su faire un spectacle monumental, une véritable épopée annuelle.

Durant ladite finale, les joueurs du Real Madrid et de Liverpool vont se battre, gagner ou perdre, exulter ou pleurer. Des destins vont de se faire et défaire, des légendes vont se forger ou s’effondrer jusqu’au coup de siffler final.

Oui, l’UEFA a fait de sa plus prestigieuse des compétitions plus qu’un show: un véritable mythe. 

Comparaison n’est certes pas raison, mais l’on se prend à rêver qu’un jour, le foot africain connaisse pareille fortune. Oui, l’Afrique, c’est loin, très loin de l’Europe.