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L'Exploration des histoires cachées derrière le rôle de Chikha dans le film "Mon père n’est pas mort"


Rédigé par La Rédaction le Mercredi 8 Mai 2024

Dans ce film, Nadia Kounda s’intéresse à la passion mais surtout à la création d’un personnage et la volonté de briser les stéréotypes qui l’entourent. Elle croit fermement que n’importe quelle femme peut faire de la musique son métier, tout en reconnaissant que c’est un art qui demande du travail et de la pratique



Le film "Mon père n’est pas mort" a récemment capté l'attention du public lors de plusieurs festivals de cinéma, se distinguant particulièrement lors du festival de Tanger et remportant le Prix Azzeddine Meddour pour la première œuvre au Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan. Ce succès souligne la profondeur et la qualité du film, ainsi que la performance captivante de l'actrice principale, Nadia Kounda, dans le rôle de Leïla, une apprentie chikha.

Leïla, qui évolue dans un cirque en compagnie de sa professeure chikha, offre une perspective unique sur la vie et les défis d'une femme artiste dans un milieu traditionnellement dominé par les hommes. L'actrice a approché ce rôle avec un désir de plonger dans le romantisme de l'histoire d'amour du personnage et de briser les stéréotypes souvent associés aux chanteuses populaires dans la culture marocaine.

Pour se préparer à ce rôle, l'actrice a rencontré des professionnels du milieu, y compris des chikhates réelles, pour mieux comprendre les aspects psychologiques et techniques nécessaires à une interprétation authentique. Elle a également étudié des danses spécifiques et des chants traditionnels, enrichissant son personnage de nuances qui reflètent la richesse de cette culture.

Cette interprétation a également servi de plateforme pour explorer des thèmes plus larges, tels que l'autonomisation des femmes à travers l'art et la musique. L'actrice a souligné que jouer ce rôle a été une révolution personnelle, lui permettant de mettre en lumière les histoires personnelles et les luttes des chikhates, tout en ajoutant une dimension de recherche personnelle et d'authenticité à son jeu.

Au-delà de son rôle dans "Mon père n’est pas mort", l'actrice continue de choisir des projets cinématographiques qui permettent d'explorer des thèmes profonds et résonnants, se démarquant par des personnages féminins forts et complexes. Elle préfère le cinéma à la télévision en raison de la profondeur et de la liberté créative que ce medium offre, permettant une exploration plus profonde des thèmes sociaux et personnels.

Actuellement, elle travaille sur plusieurs projets cinématographiques, y compris "Happy Lovers" et "La Cigale, l’Intermédiaire et la Fourmi", où elle explore la maternité sous différents angles. Elle vient également de terminer un court métrage, "Frères de lait", qui traite de l'histoire des mères donneuses de lait maternel.

À travers ses choix de rôles et sa manière d'approcher ses personnages, cette actrice marocaine continue de façonner une carrière qui non seulement divertit mais qui stimule également une réflexion sur la société, la culture et les rôles de genre dans le monde moderne. Son engagement à aborder des sujets de profondeur sociale et personnelle la positionne comme une voix influente et respectée dans l'industrie cinématographique.





Mercredi 8 Mai 2024

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