En 2022-2023, le Maroc a vu la publication de 628 ouvrages à compte d’auteur, produits par 617 auteurs, représentant 21% de la production nationale. Dans le domaine littéraire, près d’un quart des 658 titres sont des auto-publications.
Cette tendance reflète une volonté d'expression, mais aussi les lacunes du système éditorial marocain. Les auteurs, souvent confrontés à des refus ou à l'absence de structures d'accompagnement, se tournent vers l'autoédition pour donner vie à leurs écrits.
Cependant, cette démarche n'est pas sans défis. L'autoéditeur doit assumer les coûts de publication, de distribution et de promotion. De plus, sans le soutien d'une maison d'édition, la visibilité de l'œuvre reste limitée, souvent confinée à des cercles restreints.
Malgré ces obstacles, l'autoédition offre une liberté créative totale. L'auteur contrôle chaque aspect de son œuvre, de la couverture au contenu, en passant par le prix de vente. Cette autonomie attire de plus en plus d'écrivains désireux de partager leur vision sans compromis.
Pourtant, cette solution individuelle ne peut masquer les problèmes structurels du secteur. Le manque de maisons d'édition accessibles, l'absence de politiques de soutien aux auteurs émergents et la faiblesse des réseaux de distribution freinent le développement d'une littérature nationale diversifiée et dynamique.
Cette tendance reflète une volonté d'expression, mais aussi les lacunes du système éditorial marocain. Les auteurs, souvent confrontés à des refus ou à l'absence de structures d'accompagnement, se tournent vers l'autoédition pour donner vie à leurs écrits.
Cependant, cette démarche n'est pas sans défis. L'autoéditeur doit assumer les coûts de publication, de distribution et de promotion. De plus, sans le soutien d'une maison d'édition, la visibilité de l'œuvre reste limitée, souvent confinée à des cercles restreints.
Malgré ces obstacles, l'autoédition offre une liberté créative totale. L'auteur contrôle chaque aspect de son œuvre, de la couverture au contenu, en passant par le prix de vente. Cette autonomie attire de plus en plus d'écrivains désireux de partager leur vision sans compromis.
Pourtant, cette solution individuelle ne peut masquer les problèmes structurels du secteur. Le manque de maisons d'édition accessibles, l'absence de politiques de soutien aux auteurs émergents et la faiblesse des réseaux de distribution freinent le développement d'une littérature nationale diversifiée et dynamique.
L'avis de l'avocat du diable
L'autoédition, bien qu'elle incarne une forme de liberté, peut aussi être le reflet d'un isolement. Sans structures solides pour encadrer et promouvoir les talents, le Maroc risque de voir émerger une littérature fragmentée, où chaque voix s'exprime dans le vide, sans écho ni résonance. Il est temps de repenser le système éditorial pour qu'il devienne un véritable catalyseur de créativité, plutôt qu'un obstacle à l'expression.