Fin de cavale pour le faussaire 

Fin de partie pour le roi français de la contrefaçon de montres suisses car à prendre la vie pour une partie de Monopoly , on finit généralement à la case prison !

En effet , d 'après Le Parisien, un jeune Français, faussaire de montres de luxe qui opérait depuis la Thaïlande, a été arrêté. Il aurait généré plus de 350 millions d’euros de préjudice. 

Fraus omnia corrumpit. Selon cet adage latin, la fraude corrompt tout. Tout, mais surtout le monde de la haute horlogerie, gangréné par la multiplication des vols avec violence de montres de luxe ainsi que par le fléau de la contrefaçon.

En effet, selon un récent rapport du spécialiste de montres d'occasion Watchfinder, les modèles contrefaits représentent jusqu'à 10 % de ceux reçus par les détaillants l'an passé, dont 50 % sont des Rolex, la marque à la couronne étant la plus copiée au monde. Cette pratique pèse lourdement sur l'industrie horlogère comme le souligne la dernière enquête « Contrefaçon, Piratage et l'Économie suisse » de l'OCDE.

D'après ce document, la valeur du commerce international et illicite de fausses montres représente plus de 3 milliards d'euros par an.  La marque à la couronne, qui produit plusieurs centaines de milliers de montres par an, estime avoir été trompée pour plus de 170 millions d’euros. 

Ce chiffre a été alimenté par les activités douteuses d'un jeune Français, devenu en quelques années le roi de la contrefaçon horlogère de marques telles que Rolex, Patek Philippe, Richard Mille, Audemars Piguet et Omega. Comme le rapporte Le Parisien et selon les marques trompées, le faussaire aurait généré près de 360 millions d'euros de préjudice