Faillite d'Isdera : Les Supercars rares deviendront-elles des trésors ?
Les difficultés financières d'Isdera sont en grande partie dues à la nature de son segment de marché, restreint et peu connu du grand public. La transition mondiale vers des véhicules électriques a également pesé sur la marque, qui peinait à s'adapter à ces nouvelles exigences. En 2017, un partenariat avec la start-up chinoise WM Motor, spécialisée dans les voitures électriques, semblait prometteur. En 2021, le rachat par le groupe Xinghui Automotive offrait un nouvel espoir de relance, avec la création d'un centre de recherche et développement et d'une usine de production. Malheureusement, ces investissements n'ont pas suffi à redresser la barre.
Isdera a produit des modèles mémorables, comme l'Imperator 108i, qui a vu le jour entre 1984 et 1993 et dont seulement 30 exemplaires ont été fabriqués. Équipée d'un moteur V8 Mercedes-Benz de 390 chevaux, cette supercar est sans doute le modèle le plus emblématique de la marque. Un autre modèle notable, la Commendatore 112i, n'a vu qu'un seul exemplaire construit, avec un moteur V12 de 400 chevaux, prévu pour participer aux 24 heures du Mans, mais ce projet n'a jamais abouti en raison de problèmes financiers.
Malgré la fermeture de l'entreprise, il y a une lueur d'espoir pour les collectionneurs. La rareté des modèles Isdera pourrait faire grimper leur valeur sur le marché des enchères, offrant ainsi une opportunité aux propriétaires de ces bolides exclusifs. La faillite d'Isdera marque non seulement la fin d'une aventure automobile, mais aussi un moment de réflexion sur les défis auxquels sont confrontés les petits constructeurs dans un secteur de plus en plus dominé par les grandes marques et les nouvelles technologies.












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