Dans l’exposition Lady Berbère les tapisseries Zindekh réalisées par des femmes de la région d’Azizal, depuis les années 1990, se confondent avec les figures aux bras ouverts de Keith Haring, la géométrie se Sonia Delaunay ainsi que l'art abstrait de Nicolas de Staël. En effet, Lady Berbère propose un mélange entre la tradition et la modernité, l’art et l’artisanat, les secrets de femmes et leurs visions audacieuses du monde.

L'exposition crée un dialogue entre l’art populaire et l’art contemporain. Durant la même période, le Jardin Rouge accueille en résidence l’artiste Tina Tictone qui initie un nouveau projet sur la symbolique méconnue des tapis berbères. 

Lady Berbère, un véritable hommage aux femmes du Moyen Atlas

Initiée par la collectionneuse Nathalie Heller-Loufrani et Stéphanie Cassan de l’agence Virage, cette exposition, met à l’honneur les brodeuses de tapisseries Zindekh de la région d’Azilal. Elle propose aux visiteurs des tapis qui expriment des événements majeurs du quotidien de ces femmes, à savoir la maternité, le mariage, ou encore l’environnement.

Nathalie Heller-Loufrani rappelle que "les tapisseries Zindekh sont à l’origine un objet fonctionnel pour adoucir un quotidien parfois pénible, en recouvrant le sol de terre pour y poser les enfants en bas âge, en les empilant pour se protéger du rude froid. On peut aussi retrouver un Zindekh sur le dos de l’âne du mari."


Un tapis, un artisan, une histoire 

A travers les tapis, les brodeuses du Moyen Atlas partagent leurs expériences, leur bonheur et leur amabilité, menées par un héritage. Les événements similaires à Lady Berbère permettent aux artisans d'exposer leurs tapis, aux visiteurs de découvrir cette forme d'art et aux amateurs de tapisserie de partager leur savoir et connaissance.