Laurent Mauvignier a été couronné mardi du prix Goncourt, la plus prestigieuse distinction littéraire en France, pour son roman « La maison vide », publié aux éditions de Minuit. Ce livre, une vaste fresque familiale de 750 pages, a su séduire le jury par sa profondeur et sa richesse narrative.

Une victoire au premier tour

À 58 ans, l'auteur a remporté le prix dès le premier tour de scrutin, devançant la romancière belge Caroline Lamarche, dont l'œuvre « Le bel obscur » (Seuil) était également en lice, ainsi que deux autres finalistes : Emmanuel Carrère avec « Kolkhoze » (POL) et Nathacha Appanah avec « La nuit au cœur » (Gallimard). Mauvignier a obtenu six voix contre quatre pour Lamarche, témoignant de l'ampleur de son succès.

Un déjeuner au restaurant Drouant

Laurent Mauvignier a été célébré lors d'un déjeuner avec les dix jurés de l’Académie Goncourt, qui s'est tenu au célèbre restaurant Drouant, situé près de l’Opéra à Paris, où le prix a été proclamé. Cet événement, marquant le monde littéraire, a également été l'occasion pour les jurés de porter un badge de soutien à l’écrivain algérien Boualem Sansal, actuellement emprisonné dans son pays.

Les autres récompenses

Décerné en même temps que le Goncourt, le prix Renaudot a été attribué à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour son livre « Je voulais vivre ». De plus, le prix Renaudot essai a été décerné à Alfred de Montesquiou pour « Le crépuscule des hommes » (Robert Laffont).

Notons que Laurent Mauvignier, par son œuvre « La maison vide », s'inscrit dans la lignée des grands auteurs contemporains, apportant une nouvelle voix à la littérature française. Son succès au Goncourt souligne l'importance de la narration familiale et des histoires humaines, résonnant profondément avec le public et les critiques.