Le Maroc renforce ses alliances internationales avec l’approbation de 27 accords
Lors d’une session parlementaire, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a précisé que l’ambition du Royaume ne réside pas dans la simple multiplication des accords, mais dans leur qualité et leur impact concret. "Ces accords traduisent notre engagement à bâtir des relations solides et mutuellement bénéfiques avec nos partenaires, tout en garantissant le respect de nos intérêts nationaux", a-t-il déclaré.
Parmi les accords les plus notables figurent ceux signés avec des pays africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud, un pilier de la diplomatie marocaine. Ces partenariats visent à renforcer les échanges économiques et à promouvoir le développement durable sur le continent. D’autres accords, notamment avec des pays européens et asiatiques, concernent des questions aussi diverses que la lutte contre le changement climatique, la sécurité alimentaire et la gestion des flux migratoires.
Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer l’influence du Maroc à l’échelle régionale et internationale. À titre de comparaison, des pays comme le Rwanda et l’Éthiopie ont également adopté des approches similaires, en multipliant les accords bilatéraux et multilatéraux pour attirer des investissements et diversifier leurs économies.
Cependant, certains observateurs soulignent que la mise en œuvre de ces accords reste un défi majeur. "Ce n’est pas seulement une question de signature. Il faut s’assurer que ces engagements se traduisent par des résultats concrets pour les citoyens", explique un analyste politique.
À court terme, ces accords pourraient renforcer la coopération économique et diplomatique du Maroc avec ses partenaires. À long terme, ils pourraient consolider sa position comme un acteur clé dans des enjeux globaux tels que la transition énergétique et la sécurité régionale.