Cette qualification, amplement méritée, couronne un parcours remarquable. Le Maroc a terminé en tête de son groupe, devant le Mexique, l’Espagne et le Brésil, avant de battre successivement la Corée (2-1) en 16es de finale, les États-Unis en quarts et la France aux tirs au but (5-4) en demi-finale. Sous la houlette de Mohamed Ouahbi, cette génération est désormais considérée comme la “génération dorée” du football marocain.
Cet exploit inédit illustre le développement constant du football marocain, soutenu par la politique de formation et notamment par l’Académie Mohammed VI de Football, qui a vu éclore de nombreux talents brillants sur la scène internationale.
La diaspora marocaine continue, quant à elle, d’apporter un vivier précieux de joueurs formés dans des clubs et écoles de football en Europe, mais dont le cœur bat pour le Maroc. Choisir de représenter la sélection nationale, plutôt que leur pays de résidence, traduit l’attachement profond des Marocains du monde à leur identité et aux valeurs de la mère-patrie, comme l’a illustré l’épopée de la Coupe du Monde 2022 au Qatar.
Dimanche soir, les Lionceaux auront l’occasion de poursuivre cette dynamique et de viser le premier titre mondial pour le Maroc et le monde arabe.
Historiquement, les équipes arabes ont rarement franchi le cap des demi-finales dans cette compétition. Le Qatar avait atteint la finale en 1981 avant de s’incliner 0-4 face à l’Allemagne. L’Égypte avait été éliminée en demi-finale en 2001 par le Ghana (0-2), le Maroc en 2005 par le Nigeria (0-3) et l’Irak en 2013 avait perdu aux tirs au but face à l’Uruguay (6-7).












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