Le 31 octobre a marqué un tournant, une nouvelle ère. Le Sahara, déjà marocain, semble aujourd'hui plus profondément ancré dans cette réalité, non seulement pour ses habitants, mais aussi pour ceux qui le regardent, de plus en plus nombreux, avec une admiration renouvelée.

Les paysages, jusque-là chargés de symboles et d’histoire, prennent une autre dimension : les rayons du soleil, désormais plus doux, semblent caresser la terre avec une tendresse particulière, comme si la nature elle-même approuvait cette affirmation de souveraineté. Les dunes, sereines, avancent à leur rythme, plus majestueuses que jamais, comme pour rappeler qu'elles appartiennent à une terre qui ne cesse de se redéfinir.

Les dromadaires, fidèles compagnons du désert, paraissent plus joyeux, comme s'ils ressentaient eux aussi cette nouvelle énergie qui flotte dans l'air. Les graines de sable, autrefois ternes, brillent d'une couleur écarlate intense, symbolisant un renouveau.

Les vagues, elles, portent désormais une mélodie plus grave et profonde, une bande sonore qui illustre cette stabilité retrouvée. Même les odeurs du Sahara semblent plus douces, un parfum subtil qui témoigne de la paix retrouvée après des années d'incertitudes et de tensions.

Ce n'est pas seulement le Sahara qui a changé. C'est la perception de ce lieu mythique, à la croisée des civilisations, qui a évolué. Le Sahara marocain est aujourd'hui un symbole de résilience, de calme et de détermination.

Le monde l'a peut-être vu sous un autre angle, mais pour ceux qui le connaissent intimement, il est devenu une terre plus sereine, plus harmonieuse. Un désert plus vivant.