Fernandez, âgée de 22 ans, a impressionné tout au long de la compétition, éliminant notamment les têtes de série n°1 et n°3 : Jessica Pegula en huitièmes de finale et Elena Rybakina en demi-finales après un combat marathon de plus de trois heures, conclu par trois tie-breaks.
Ce sacre est d’autant plus marquant qu’il met fin à une longue disette : son dernier titre remontait à octobre 2023 à Hong Kong, et elle n’avait plus disputé de finale depuis juin 2024 à Eastbourne. Elle s’était auparavant imposée à Monterrey en 2021 et 2022.
Un retour au sommet qui semblait pourtant incertain. Après Wimbledon, alors qu’elle traversait une période difficile, la joueuse gauchère originaire de Montréal avait brièvement envisagé de faire une pause.
« On en a parlé quelques minutes avec mon équipe, mais j’ai vite dit non. Je ne peux pas arrêter. J’ai continué à y croire. Que cette victoire arrive si vite, c’est vraiment très gratifiant », a-t-elle confié.
Sur le court, Fernandez s’est montrée mobile, lucide et efficace, neutralisant sans peine la puissance de Kalinskaya, qui avait pourtant battu Emma Raducanu au tour précédent.
« J’ai livré un match solide. J’étais nerveuse au début, mais j’ai su me concentrer sur les points clés et surmonter cette tension », a-t-elle analysé après sa victoire.
De son côté, Anna Kalinskaya, 26 ans, s’incline une nouvelle fois en finale, après ses échecs à Dubaï et Berlin en 2024. Elle court toujours après son tout premier titre sur le circuit WTA.












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