C’était un dimanche ordinaire, mais pour les équipes techniques de l’énergie, ce fut une journée marquante. À l’aube du 28 décembre 2025, techniciens et ingénieurs ont achevé une opération décisive : la mise sous tension de cette ligne à double circuit, conçue pour transporter l’électricité avec efficacité et fiabilité accrues, même entre régions éloignées du pays.
L’investissement total dans ce projet dépasse 184 millions de dirhams, un chiffre confirmé par les données les plus récentes des publications spécialisées et des communiqués officiels. Cette enveloppe a servi non seulement à la construction mais aussi à l’intégration de technologies modernes et au déploiement d’expertises humaines de haut niveau mobilisées tout au long du chantier.
Ce qui frappe, au-delà des chiffres, c’est la dimension stratégique de l’opération. La nouvelle ligne ne se contente pas d’acheminer le courant électrique : elle fluidifie le transit énergétique entre le nord et le centre du Maroc, réduisant les risques de surcharge et améliorant la résilience du réseau face aux fluctuations de la demande.
Pour le lecteur marocain, habitué aux coupures isolées ou aux brusques appels à sobriété énergétique, cette infrastructure est bien plus qu’un simple câble : c’est une promesse d’assurance collective, un rempart technique contre les aléas qui guettent tout système électrique sous tension. Plus encore, cette ligne s’inscrit dans une vision nationale de modernisation, actée dans des documents stratégiques ou via des appels d’offres sur d’autres vastes projets, comme celui de 1 000 km de lignes à ultra-haute tension (UHT) entre Boujdour et Tensift.
L’ONEE, en plus de déployer des infrastructures, se positionne comme acteur central d’un service public d’électricité renouvelé. L’ambition affichée : tendre vers une énergie plus propre, plus sûre, et surtout mieux répartie sur l’ensemble du territoire. Cette démarche va de pair avec les objectifs nationaux d’intégration des énergies renouvelables et la transformation du mix énergétique marocain.
À la croisée des dynamiques économiques et sociales, ce projet illustre une réponse pragmatique aux besoins quotidiens des Marocains, tout en ouvrant la voie à des développements futurs. Pour les PME industrielles de Casablanca comme pour les ménages en pleine croissance démographique dans les régions intérieures, l’enjeu reste le même : garantir une électricité stable, accessible et durable.
À une époque où la fiabilité énergétique devient un levier de compétitivité et de cohésion nationale, cette mise sous tension n’est pas simplement un fait technique rapporté dans les colonnes : elle est la preuve qu’un Maroc résilient, connecté et tourné vers l’avenir est en marche.












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