🧭 Une opposition « nationale et constructive »
D’entrée de jeu, l’élu socialiste revendique une posture politique assumée : “Nous ne sommes pas dans l’obstruction systématique, mais dans la critique réfléchie”. Pour lui, l’USFP ne se contente pas de dénoncer : il propose, amende, et surtout vote systématiquement contre les projets jugés injustes ou mal préparés, à l’instar de la loi sur la grève ou du budget général de l’État. Cette cohérence de vote est, selon lui, la marque d’une véritable opposition, et non d’un simple positionnement électoraliste.
⚠️ Une majorité jugée incompétente et désunie
Face à cette posture qu’il qualifie de « sereine », Mehdi Mezouari tire à boulets rouges sur la majorité gouvernementale, qu’il décrit comme désarticulée, incapable de cohésion et de vision commune. Il n’hésite pas à rappeler les tensions internes, allant jusqu’à évoquer des déclarations du PJD appelant à redéfinir l’ordre de l’opposition. Un paradoxe dénoncé par Mezouari, qui appelle à clarifier les lignes et à refonder les alliances sur des bases idéologiques solides, non conjoncturelles.
🧠 Pour une réforme sociologique des élites politiques
L’une des propositions les plus audacieuses formulées par Mezouari concerne la nécessité d’une analyse sociologique des élites parlementaires. À ses yeux, trop de parlementaires, notamment du côté de la majorité, sont “motivés par des intérêts personnels plus que par une conviction idéologique”. Il appelle à revoir les critères de sélection des candidats, leur rapport au territoire, et surtout à renouveler les figures politiques au prisme de la compétence, de l’éthique et du lien avec les citoyens.
🛑 Méfiance face au populisme politique
Mezouari marque également une ligne rouge nette vis-à-vis du populisme. Il qualifie les dix années précédentes comme une décennie de “promesses démagogiques sans résultat réel” et appelle à revenir à une culture de la rationalité politique, du débat argumenté et du projet de société structurant. Il refuse le discours émotionnel creux, même au prix de l’impopularité à court terme.
🎙️ Une bataille de communication face au RNI
Reconnaissant les forces de la communication politique moderne, Mehdi Mezouari compare les approches de l’USFP et du RNI. Là où certains partis se reposent sur des stratégies numériques et une omniprésence dans les réseaux sociaux, l’USFP mise encore sur le fond, les idées, et la prise de parole publique directe. Mezouari appelle cependant son propre camp à moderniser ses canaux tout en gardant l’authenticité du message.
🕌 Religion, populisme et manipulation
Dans un moment fort de l’interview, Mezouari met en garde contre l’usage politique de la religion, qu’il considère comme un levier plus dangereux encore que l’argent. Il dénonce la stratégie de l’extrême droite conservatrice qui instrumentalise la foi pour mieux manipuler les citoyens et brouiller les repères du débat démocratique.
🎯 2026, l’horizon d’un nouveau cycle ?
Alors que l’USFP s’apprête à fêter son cinquantenaire, et que le parti s’engage dans son 12e congrès, Mezouari insiste sur la nécessité de réconcilier les jeunes Marocains avec l’engagement politique. Il évoque l’opportunité historique représentée par la Coupe du Monde 2030, mais rappelle que l’enjeu majeur n’est pas l’événement en soi, mais la qualité de la gouvernance, la lutte contre la corruption et l’amélioration des indicateurs sociaux.
📌 Une opposition en quête de sens
En somme, Mehdi Mezouari incarne une génération politique qui refuse le confort des slogans creux. Loin des affrontements stériles ou de la soumission silencieuse, il défend une opposition ferme mais responsable, critique mais constructive. Dans un pays à la croisée des chemins, cette voix, souvent minoritaire dans la sphère politique marocaine actuelle, gagne à être entendue.
⚠️ Une majorité jugée incompétente et désunie
Face à cette posture qu’il qualifie de « sereine », Mehdi Mezouari tire à boulets rouges sur la majorité gouvernementale, qu’il décrit comme désarticulée, incapable de cohésion et de vision commune. Il n’hésite pas à rappeler les tensions internes, allant jusqu’à évoquer des déclarations du PJD appelant à redéfinir l’ordre de l’opposition. Un paradoxe dénoncé par Mezouari, qui appelle à clarifier les lignes et à refonder les alliances sur des bases idéologiques solides, non conjoncturelles.
🧠 Pour une réforme sociologique des élites politiques
L’une des propositions les plus audacieuses formulées par Mezouari concerne la nécessité d’une analyse sociologique des élites parlementaires. À ses yeux, trop de parlementaires, notamment du côté de la majorité, sont “motivés par des intérêts personnels plus que par une conviction idéologique”. Il appelle à revoir les critères de sélection des candidats, leur rapport au territoire, et surtout à renouveler les figures politiques au prisme de la compétence, de l’éthique et du lien avec les citoyens.
🛑 Méfiance face au populisme politique
Mezouari marque également une ligne rouge nette vis-à-vis du populisme. Il qualifie les dix années précédentes comme une décennie de “promesses démagogiques sans résultat réel” et appelle à revenir à une culture de la rationalité politique, du débat argumenté et du projet de société structurant. Il refuse le discours émotionnel creux, même au prix de l’impopularité à court terme.
🎙️ Une bataille de communication face au RNI
Reconnaissant les forces de la communication politique moderne, Mehdi Mezouari compare les approches de l’USFP et du RNI. Là où certains partis se reposent sur des stratégies numériques et une omniprésence dans les réseaux sociaux, l’USFP mise encore sur le fond, les idées, et la prise de parole publique directe. Mezouari appelle cependant son propre camp à moderniser ses canaux tout en gardant l’authenticité du message.
🕌 Religion, populisme et manipulation
Dans un moment fort de l’interview, Mezouari met en garde contre l’usage politique de la religion, qu’il considère comme un levier plus dangereux encore que l’argent. Il dénonce la stratégie de l’extrême droite conservatrice qui instrumentalise la foi pour mieux manipuler les citoyens et brouiller les repères du débat démocratique.
🎯 2026, l’horizon d’un nouveau cycle ?
Alors que l’USFP s’apprête à fêter son cinquantenaire, et que le parti s’engage dans son 12e congrès, Mezouari insiste sur la nécessité de réconcilier les jeunes Marocains avec l’engagement politique. Il évoque l’opportunité historique représentée par la Coupe du Monde 2030, mais rappelle que l’enjeu majeur n’est pas l’événement en soi, mais la qualité de la gouvernance, la lutte contre la corruption et l’amélioration des indicateurs sociaux.
📌 Une opposition en quête de sens
En somme, Mehdi Mezouari incarne une génération politique qui refuse le confort des slogans creux. Loin des affrontements stériles ou de la soumission silencieuse, il défend une opposition ferme mais responsable, critique mais constructive. Dans un pays à la croisée des chemins, cette voix, souvent minoritaire dans la sphère politique marocaine actuelle, gagne à être entendue.