À l'art de travailler, écoute mon conseil,
Que l'égo se retire et l'esprit fasse veille.

Dans l’éclat des talents, trouve ton univers,
La raison en fusion est un joyau si clair.

Les querelles d’orgueil ne bâtissent que vent,
Mais l'union des idées édifie un géant.

Aux flammes des conflits, ne prête pas ta voix,
Cherche plutôt l’accord, le respect pour la loi.

Que ton cœur humblement accueille la lumière,
Des autres savoirs croise la vaste rivière.

Dans les champs des esprits, le fruit mûrit d'ensemble,
Quand la paix se fait clé, l'or du succès ressemble.

N’écoute pas l’envie, serpent froid et rusé,
Elle mord les esprits et les laisse brisés.

La sagesse te guide, elle éclaire ton choix,
Car l'orgueil solitaire à jamais fait un roi.

Apprends des différends, de leurs racines sombres,
À transformer l’orage en l’éclat de l’ombre.

Ainsi, dans le labeur, sois maître et artisan,
Et tisse un grand palais de ton fil patient.

L’harmonie des esprits est une mer sans fin,
Où voguent les idées au souffle du matin.

Garde-toi de l’orgueil, cet ennemi subtil,
Et choisis la clarté d’un savoir fertile.

En ces mots de conseil, puise force et espoir,
Car bâtir dans la paix mène au plus grand pouvoir.

Il oppose la richesse des idées partagées à la stérilité des querelles d’ego, mettant en garde contre l’orgueil, source de division et de conflits. Le poème invite à privilégier l’harmonie, le respect et la sagesse dans le travail, où la complémentarité des talents bâtit des projets solides et durables.

À travers des métaphores telles que la rivière qui fusionne les savoirs ou le palais tissé de patience, il illustre la puissance de l’union face à la fragilité de l’individualisme. Ce texte, dans une tonalité de conseiller, rappelle que la paix et la clarté d’esprit sont les véritables forces motrices d’une réussite collective. Ainsi, il exhorte chacun à choisir la lumière de l’intelligence partagée, plutôt que l’ombre de l’orgueil solitaire.