Le débat avec Abdellatif Maazouz porte sur le congrès à venir et les défis de la région de Casablanca en matière de mobilité et d'environnement. Le président de la région souligne l'importance de préserver le patrimoine et aborde les problématiques du chômage et du stress hydrique dans la région. L'investissement privé est également évoqué comme une opportunité de développement.

Le débat se déroule en trois rondes thématiques.

Le 18e  congrès du parti de l'Istiqlal est abordé, avec la question de la pression qui l'accompagne.
Casablanca 2030 est également discuté, notamment en ce qui concerne l'organisation de la CAN 2030 et la position géographique de Casablanca par rapport à Barcelone.
La région de Casablanca est évoquée, avec la question de sa richesse ou de sa pauvreté.

Le président de la région discute de la préservation du patrimoine à Casablanca et de l'équilibre entre le développement de la ville et la conservation de son identité.

Il y a encore beaucoup à faire pour résoudre les problèmes de mobilité et de congestion à Casablanca.
Le patrimoine de la ville, notamment les habitations menacées en ruine, est également une préoccupation.
Le président mentionne l'importance de préserver le patrimoine tout en développant la ville pour maintenir son statut de métropole pilote.

Les deux grands défis de la région de Casablanca sont le chômage et le stress hydrique.

La région de Casablanca est connue pour son dynamisme et ses opportunités d'emploi, ce qui attire des personnes de tout le pays.
Le chômage est un problème majeur dans la région, en raison de l'afflux de demandeurs d'emploi.
La région souffre également d'un stress hydrique important, avec une faible quantité d'eau par rapport à la population.

Casablanca est une région riche, mais avec un taux de chômage élevé, malgré les investissements importants dans le développement rural.

40% du budget est alloué au développement rural, y compris l'eau, l'éclairage, les routes, les écoles, etc.
Le taux de chômage dans la région de Casablanca est de 25%, soit deux fois supérieur à la moyenne nationale.
Le taux de chômage urbain est plus élevé dans d'autres régions, mais la région de Casablanca reste à 80% au-dessus de la moyenne.
Le foncier mobilisé dans la région doit être à la fois abordable et stratégiquement situé près des infrastructures de base.

Le prix du foncier est estimé à 6-10 dirhams par mètre carré.
Les critères de choix incluent la proximité des routes, autoroutes et ports.
Des réunions ont eu lieu avec le patronat pour discuter des types d'activités et des investissements privés dans la région.