Livre de Adnane Benchakroun à feuilleter sans modération ou à télécharger ci-dessous
Préambule — Pourquoi j’ai écrit ce livre
Je m'appelle Adnane Benchakroun. Je suis un senior marocain à la retraite. J’ai vécu plusieurs vies en une seule : celle d’un ingénieur, celle d’un père, celle d’un citoyen engagé. Mais il me manquait encore une chose : écrire. Non pas pour enseigner, ni pour convaincre, mais pour transmettre. Et c’est ce besoin de transmission, de retour à l’essentiel, qui m’a guidé dans l’écriture de ce livre.
Tout est parti d’un jardin. Un petit carré de terre, au fond de la maison, que je n’avais jamais vraiment regardé. À la retraite, on réapprend à observer, à ralentir, à prêter attention à ce qu’on croyait acquis. J’ai mis les mains dans la terre, et ce geste simple a déclenché quelque chose de plus grand : un souvenir, une émotion, une spiritualité oubliée. J’ai compris que je n’étais pas seulement en train de planter des herbes ou des fleurs : je réconciliais des morceaux de moi-même que la vie moderne avait dispersés.
Nous vivons à une époque où le bruit couvre le silence, où le béton étouffe la terre, et où la technologie prétend répondre à nos angoisses existentielles. Mais pour moi, c’est dans le jardin que se trouvent les vraies réponses. Pas les grandes vérités abstraites, mais celles que l’on ressent, que l’on touche : la patience d’une graine, l’humilité devant la pluie, la beauté silencieuse d’une floraison. Le jardin est devenu mon livre de prière, mon miroir intérieur, mon école de vie.
En tant que senior marocain, j’ai aussi voulu que ce livre parle à mes semblables. À ceux qui, comme moi, ont traversé le temps, porté le poids des responsabilités, et cherchent aujourd’hui une forme de paix. Nous avons connu un Maroc en mutation, parfois déraciné. Mais il y a, dans la terre de nos jardins, un enracinement plus fort que tous les discours. Jardiner, c’est retrouver notre lien à la nature, à Dieu, à nos ancêtres. C’est faire de chaque matin un moment de gratitude, de chaque saison une leçon de résilience.
J’ai voulu écrire ce livre pour les croyants, mais aussi pour les rêveurs, pour les solitaires, pour ceux qui doutent, pour ceux qui espèrent. Car le jardin, au Maroc, n’est pas seulement un ornement. C’est un lieu sacré, un espace de méditation, un théâtre de vie. Du riad de Fès aux terrasses de l’Atlas, des jardins andalous aux potagers familiaux, il y a dans nos traditions une sagesse écologique et spirituelle que nous devons préserver et transmettre.
Ce livre est donc à la fois un hommage et un acte de foi. Un hommage à mes parents et à mes grands-parents, qui savaient lire les saisons et parler aux plantes. Un acte de foi dans la capacité de chacun à cultiver un espace intérieur de beauté et de sérénité. J’y ai mis ma voix, mais j’y ai aussi mis la voix de tant d’autres — ces séniors marocains que j’ai rencontrés, qui m’ont partagé leur expérience du jardinage comme chemin spirituel, comme rituel de transmission, comme acte d’amour.
Écrire ce livre, c’était aussi résister. Résister à la frénésie du monde, au vieillissement qui isole, à l’oubli des gestes simples. C’était affirmer qu’à tout âge, on peut semer. Qu’à tout âge, on peut nourrir son âme.
Je ne suis ni botaniste, ni imam, ni poète. Je suis un homme de mon temps, qui a choisi de prendre le temps. Et dans ce temps retrouvé, j’ai vu pousser bien plus que des plantes : j’ai vu s’épanouir une forme de foi apaisée, incarnée, enracinée.
L’Éden marocain, c’est cela. Un appel à la contemplation, à la lenteur, à la paix. Un voyage intérieur à travers les jardins, écrit avec la sincérité d’un homme qui a appris que la terre, parfois, en dit plus long que les livres.
Tout est parti d’un jardin. Un petit carré de terre, au fond de la maison, que je n’avais jamais vraiment regardé. À la retraite, on réapprend à observer, à ralentir, à prêter attention à ce qu’on croyait acquis. J’ai mis les mains dans la terre, et ce geste simple a déclenché quelque chose de plus grand : un souvenir, une émotion, une spiritualité oubliée. J’ai compris que je n’étais pas seulement en train de planter des herbes ou des fleurs : je réconciliais des morceaux de moi-même que la vie moderne avait dispersés.
Nous vivons à une époque où le bruit couvre le silence, où le béton étouffe la terre, et où la technologie prétend répondre à nos angoisses existentielles. Mais pour moi, c’est dans le jardin que se trouvent les vraies réponses. Pas les grandes vérités abstraites, mais celles que l’on ressent, que l’on touche : la patience d’une graine, l’humilité devant la pluie, la beauté silencieuse d’une floraison. Le jardin est devenu mon livre de prière, mon miroir intérieur, mon école de vie.
En tant que senior marocain, j’ai aussi voulu que ce livre parle à mes semblables. À ceux qui, comme moi, ont traversé le temps, porté le poids des responsabilités, et cherchent aujourd’hui une forme de paix. Nous avons connu un Maroc en mutation, parfois déraciné. Mais il y a, dans la terre de nos jardins, un enracinement plus fort que tous les discours. Jardiner, c’est retrouver notre lien à la nature, à Dieu, à nos ancêtres. C’est faire de chaque matin un moment de gratitude, de chaque saison une leçon de résilience.
J’ai voulu écrire ce livre pour les croyants, mais aussi pour les rêveurs, pour les solitaires, pour ceux qui doutent, pour ceux qui espèrent. Car le jardin, au Maroc, n’est pas seulement un ornement. C’est un lieu sacré, un espace de méditation, un théâtre de vie. Du riad de Fès aux terrasses de l’Atlas, des jardins andalous aux potagers familiaux, il y a dans nos traditions une sagesse écologique et spirituelle que nous devons préserver et transmettre.
Ce livre est donc à la fois un hommage et un acte de foi. Un hommage à mes parents et à mes grands-parents, qui savaient lire les saisons et parler aux plantes. Un acte de foi dans la capacité de chacun à cultiver un espace intérieur de beauté et de sérénité. J’y ai mis ma voix, mais j’y ai aussi mis la voix de tant d’autres — ces séniors marocains que j’ai rencontrés, qui m’ont partagé leur expérience du jardinage comme chemin spirituel, comme rituel de transmission, comme acte d’amour.
Écrire ce livre, c’était aussi résister. Résister à la frénésie du monde, au vieillissement qui isole, à l’oubli des gestes simples. C’était affirmer qu’à tout âge, on peut semer. Qu’à tout âge, on peut nourrir son âme.
Je ne suis ni botaniste, ni imam, ni poète. Je suis un homme de mon temps, qui a choisi de prendre le temps. Et dans ce temps retrouvé, j’ai vu pousser bien plus que des plantes : j’ai vu s’épanouir une forme de foi apaisée, incarnée, enracinée.
L’Éden marocain, c’est cela. Un appel à la contemplation, à la lenteur, à la paix. Un voyage intérieur à travers les jardins, écrit avec la sincérité d’un homme qui a appris que la terre, parfois, en dit plus long que les livres.
Téléchargement de la Version PDF du livre
Débat - Podcast : les chroniqueurs de la Web Radio débattent des idées contenues dans ce livre à travers ses questions :
Qui est l'auteur du livre "L'Éden marocain Jardins et spiritualité" et quelle est sa démarche ?
Quel rôle les jardins marocains jouent-ils au-delà de leur beauté esthétique ?
Comment la diversité des plantes dans les jardins marocains est-elle liée à la spiritualité ?
En quoi les rituels de jardinage au Maroc sont-ils considérés comme sacrés ?
Quelle est l'importance des cycles de la nature dans le jardinage spirituel au Maroc ?
Comment le jardinage peut-il être une forme d'expression artistique et spirituelle ?
Quel rôle jouent les jardins dans le partage communautaire et intergénérationnel au Maroc ?
En quoi cultiver un jardin au Maroc est-il un cheminement vers un jardin intérieur et la paix ?
Quel rôle les jardins marocains jouent-ils au-delà de leur beauté esthétique ?
Comment la diversité des plantes dans les jardins marocains est-elle liée à la spiritualité ?
En quoi les rituels de jardinage au Maroc sont-ils considérés comme sacrés ?
Quelle est l'importance des cycles de la nature dans le jardinage spirituel au Maroc ?
Comment le jardinage peut-il être une forme d'expression artistique et spirituelle ?
Quel rôle jouent les jardins dans le partage communautaire et intergénérationnel au Maroc ?
En quoi cultiver un jardin au Maroc est-il un cheminement vers un jardin intérieur et la paix ?












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