Selon une enquête du Times, près de 7 millions de livres sterling issus des royalties de la chanson n’ont aujourd’hui aucune traçabilité claire. Sony Music, détenteur des droits de diffusion, affirme pourtant avoir reversé l’intégralité des bénéfices à la FIFA, qui devait, en retour, les redistribuer à des œuvres caritatives sélectionnées par les artistes.
Le groupe Freshlyground déplore cependant un manque total de transparence de la part de l’instance internationale. D’après ses membres, aucune information n’a jamais été fournie sur la destination réelle des fonds, ni sur les projets financés.
Un porte-parole de Sony a déclaré :
« Depuis 15 ans, les redevances de Waka Waka sont versées directement à la FIFA, chargée d’assurer la redistribution aux associations caritatives choisies par les artistes. »
Certaines sources évoquent que ces fonds auraient servi à construire des infrastructures sportives dans une quinzaine de pays. Toutefois, la fondation censée superviser ces projets aurait été dissoute dès 2014, rendant difficile tout suivi postérieur.
Face aux accusations, la FIFA affirme continuer à soutenir les 20 centres de formation hérités du Mondial 2010. L’organisation précise que son engagement financier global dans ce programme a largement dépassé les recettes générées par la chanson.
Malgré ces déclarations, les interrogations persistent, ravivant le débat sur la gestion et la transparence des fonds humanitaires liés aux grands événements sportifs.












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