« Vous voulez un mur ? Très bien. Mais avant de poser la première brique, sachez qu’il y a, de l’autre côté, 7 milliards de personnes. Ou, si vous préférez, 7 milliards de consommateurs, car c’est peut-être le seul concept que vous comprenez », a-t-elle lancé.

Dans une démonstration implacable, Sheinbaum a énuméré les alternatives qui existent à l’économie américaine. « Si ces 7 milliards de consommateurs décident de remplacer leurs iPhones par des Samsung ou Huawei, cela pourrait arriver en moins de 42 heures. Levi’s ? Nous avons Zara. Ford et Chevrolet ? Nous avons Toyota, Renault ou BMW, techniquement supérieures. »

Elle ne s’est pas arrêtée là. La présidente mexicaine a également attaqué le monopole culturel américain, affirmant que le monde pourrait très bien se passer d’Hollywood ou de Disney, préférant des productions européennes ou latino-américaines.

Le message est clair : le mur que Trump veut construire ne fera qu’isoler les États-Unis, non seulement géographiquement, mais aussi économiquement et culturellement. « Si ces 7 milliards de consommateurs cessent d’acheter vos produits, votre économie s’effondrera. Vous viendrez nous supplier de démolir ce mur. »

Avec ce discours, Claudia Sheinbaum ne s’est pas contentée de critiquer une politique migratoire. Elle a offert une leçon magistrale à une Amérique souvent aveuglée par son arrogance.

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