Mise en service en novembre 1998, l’autoroute Khémisset–Meknès s’étend sur environ 50 kilomètres. Elle constitue un maillon clé de l’axe Rabat–Fès, largement emprunté par les usagers, les transporteurs et les acteurs économiques régionaux. Avec le temps, l’intensification du trafic et l’usure naturelle de la chaussée ont rendu nécessaire une intervention d’envergure, attendue de longue date par les automobilistes réguliers.

Le budget mobilisé, fixé à 309 millions de dirhams, sera consacré principalement à la réfection de la chaussée. Cette opération s’inscrit dans le programme national de maintenance des autoroutes, mis en œuvre par ADM, dont l’objectif est de préserver la performance du réseau existant et de garantir des standards élevés de sécurité routière. Dans un contexte où l’extension du réseau ne peut se faire sans un entretien rigoureux des infrastructures existantes, cette réhabilitation apparaît comme un choix à la fois pragmatique et responsable.
 

Les appels d’offres ont déjà été lancés, confirmant l’entrée du projet dans sa phase opérationnelle. Le démarrage effectif des travaux est prévu pour début 2026, sous réserve de l’achèvement des procédures administratives et techniques en cours.

Le chantier devrait s’étaler sur une durée de 24 mois, avec une livraison attendue entre fin 2027 et début 2028. ADM prévoit un suivi technique renforcé, incluant le recours à un contrôle externe, afin de s’assurer de la conformité des travaux aux normes en vigueur et de la qualité des interventions réalisées.
 

Durant cette période, des perturbations temporaires de la circulation sont à prévoir. Des déviations ou des aménagements provisoires pourraient être mis en place afin de maintenir la fluidité du trafic, un enjeu sensible pour les usagers quotidiens de cet axe stratégique.
 

Au-delà du chantier lui-même, la réhabilitation de l’autoroute Khémisset–Meknès illustre une orientation claire : celle d’un Maroc qui investit dans la durabilité de ses infrastructures, conscient que la qualité du réseau routier reste un levier essentiel de compétitivité économique, de sécurité et de cohésion territoriale. Une démarche discrète, mais structurante, au service d’une mobilité plus sûre et plus efficace.