Le Théâtre Riad Sultan ouvre l’année 2026 sous le signe de la beauté des arts et de la puissance de l’histoire, embarquant le public dans un voyage sensible à travers une programmation éclectique. En ce mois de janvier, un agenda foisonnant réunit passion, créativité et rencontres, faisant de l’art un véritable espace de dialogue et de proximité pour toutes celles et ceux en quête de savoir et de beauté.

Théâtre, musique, chants et échanges: une effervescence créative qui éveille les sens, élève les esprits et raconte, à sa manière, les histoires de l’humanité. Entre résonances contemporaines et héritages pluriels, le Théâtre Riad Sultan dessine un nouveau parcours d’émotions et de découvertes, porté par des artistes et des intellectuels qui interrogent, émeuvent et rassemblent. C’est une ode aux arts vivants du bassin méditerranéen, où authenticité et modernité se répondent avec grâce, faisant du théâtre un miroir de la diversité humaine et de l’ouverture intellectuelle.

Une ode aux arts vivants: héritages, dialogues et émotions

La saison s’inaugure le 10 janvier à 19h00 avec une soirée musicale dédiée aux chants du santour, portée par Akram Al Iraqi. Professeur de musique et santouriste, lauréat de l’Académie des Beaux-Arts de l’Université de Bagdad, l’artiste propose une interprétation raffinée, profondément ancrée dans l’authenticité irakienne et le patrimoine de la musique classique orientale. Un moment sensoriel tissé sur les maqâms traditionnels, célébrant la profondeur et la noblesse de la mémoire musicale irakienne.

Le 16 janvier à 19h00, place à une rencontre autour de l’ouvrage « Voces tras las rejas en Marruecos y España: historia, transición y testimonios literarios » de la Dre Najwa Rhomija. Issu d’une recherche doctorale en langue et littérature espagnoles, cet ouvrage met en perspective les mémoires marocaine et espagnole, soulignant le rôle essentiel de la littérature dans la transmission du souvenir collectif et la promotion des idéaux de justice, de dialogue et de réconciliation.

Les temps forts de janvier: musique, littérature et théâtre

Le 22 janvier à 19h00, la scène du Théâtre Riad Sultan dévoilera « H’dit Chta », pièce en darija marocaine qui suit « elle » et « lui » à travers une suite de monologues disjoints. Le spectacle explore la monotonie du quotidien, le défaut de communication et le désordre émotionnel qui fissurent le lien, révélant une enfance marquée par l’isolement et annonçant la distance à l’âge adulte.

Écrite et mise en scène par Ayoub El Aiassi, et interprétée par Siham Sandali et Rachid Ali El Adouani, la pièce fait des dialogues stériles le miroir d’un lien rompu et d’une quête silencieuse de sens.

La direction technique et organisationnelle est assurée par Loubna El Aiassi, Hicham Cherifi Alaoui, Rachid Taha Yassine, Younes Rafik et Sara Lembedn. Production du Studio Arlequin, « H’dit Chta » interroge avec finesse la solitude, l’incommunication et les fractures intimes de l’âme.

Enfin, le 30 janvier à 19h00, le théâtre vibrera au rythme d’un récital d’Oud, marquant le retour de Mohamed El Achraki pour une deuxième édition. Un rendez-vous dédié aux amoureux de l’instrument, où se déploie un univers sensible où les arts se croisent et dialoguent, invitant à célébrer la richesse et la vitalité de la musique.