Cette montée en puissance s'accompagne de la création d'une filière locale de batteries, un élément essentiel pour soutenir l'industrie automobile. Le royaume aspire à se classer parmi les cinq premiers pays au monde à disposer d’une chaîne de production de batteries complète, avec un taux d’intégration locale de 70 %. Les premières cellules de batteries devraient être fabriquées dès juin 2026, après le lancement de l’exportation de matières premières prévue six mois plus tôt.

Malgré la contraction temporaire des exportations automobiles, avec une baisse de 7 % pour l’ensemble du secteur et 27 % pour les véhicules, Mezzour a souligné que ce repli est principalement dû à la chute de la demande sur le marché européen, en particulier en France. En 2024, l’industrie représentait 15 % du PIB national, générant un chiffre d’affaires de 862 milliards de dirhams, dont près de la moitié provient des exportations.

Le ministre a également insisté sur le fait que cette dynamique repose davantage sur l'utilisation de technologies avancées que sur une main-d'œuvre bon marché. Avec plus d'un million d'emplois directs dans le secteur, le Maroc se positionne pour répondre aux besoins futurs de l'industrie tout en favorisant une adéquation entre formation et exigences industrielles.

En somme, le Maroc s'engage résolument vers une transition énergétique, avec des ambitions claires pour renforcer sa position dans l'industrie automobile électrique, malgré les défis du marché mondial.

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