Cinéma marocain : influenceurs, scénaristes et avenir dramatique, l'appel à la lucidité de Saïd Nafi
Dès les premières minutes, Saïd Nafi dresse un constat préoccupant : les figures publiques, qu’elles soient artistes ou influenceurs, sont souvent confrontées à des traumatismes anciens non résolus. Entre la pression sociale, la quête de validation et l’absence d’accompagnement psychologique, beaucoup s’effondrent en silence. Il plaide pour une approche plus humaine et introspective du métier artistique, incluant une forme d’auto-censure et de responsabilité individuelle. « Le sérieux artistique commence par le sérieux mental », affirme-t-il.
✍️ Scénario : la grande faiblesse
Au cœur de son propos, l’écriture scénaristique apparaît comme la bête noire du cinéma marocain. Les réalisateurs peinent à collaborer avec des scripts confus ou bâclés, et l’absence de scénaristes professionnels entrave la création. Nafi déplore la tendance à confier des rôles importants à des influenceurs sans formation, alimentant une forme de superficialité dramatique. Il insiste sur le rôle central du scénario : « Ce n’est pas une suite de scènes, c’est une architecture de sens ».
🎥 De l’ombre à la lumière : la reconnaissance tardive
Saïd Nafi évoque aussi l’invisibilité des vrais artisans de l’audiovisuel marocain : scénaristes, coachs, compositeurs, tous relégués dans l’ombre des têtes d’affiche. Le succès d’une série ne récompense que les visages visibles, oubliant les plumes et les cerveaux. « On se souvient du rire, rarement de celui qui l’a écrit », lance-t-il avec amertume.
📺 Le théâtre, la télé et l’avenir
Revenant sur son propre parcours – du théâtre universitaire dans les années 90 à ses courts-métrages primés – Nafi appelle à replacer la dramaturgie au cœur du débat culturel. La télévision, selon lui, reste un médium puissant pour éveiller les consciences, raconter des histoires vraies et préparer une jeunesse lucide et enracinée.
Il plaide pour une approche systémique, où les productions dramatiques seraient le fruit d’une vision cohérente, portée par des professionnels formés, des débats ouverts et une volonté de faire du cinéma un miroir – non pas flatteur, mais révélateur – de notre société.
Loin des buzz stériles et des clashs virtuels, Saïd Nafi lance un cri du cœur pour redonner ses lettres de noblesse à la création artistique marocaine. Un plaidoyer qui invite à la vigilance, à la formation et à l’écoute. Car si le drame, comme le dit Nafi, est un terrain d’expression collectif, encore faut-il en respecter la grammaire et l’éthique.
✍️ Scénario : la grande faiblesse
Au cœur de son propos, l’écriture scénaristique apparaît comme la bête noire du cinéma marocain. Les réalisateurs peinent à collaborer avec des scripts confus ou bâclés, et l’absence de scénaristes professionnels entrave la création. Nafi déplore la tendance à confier des rôles importants à des influenceurs sans formation, alimentant une forme de superficialité dramatique. Il insiste sur le rôle central du scénario : « Ce n’est pas une suite de scènes, c’est une architecture de sens ».
🎥 De l’ombre à la lumière : la reconnaissance tardive
Saïd Nafi évoque aussi l’invisibilité des vrais artisans de l’audiovisuel marocain : scénaristes, coachs, compositeurs, tous relégués dans l’ombre des têtes d’affiche. Le succès d’une série ne récompense que les visages visibles, oubliant les plumes et les cerveaux. « On se souvient du rire, rarement de celui qui l’a écrit », lance-t-il avec amertume.
📺 Le théâtre, la télé et l’avenir
Revenant sur son propre parcours – du théâtre universitaire dans les années 90 à ses courts-métrages primés – Nafi appelle à replacer la dramaturgie au cœur du débat culturel. La télévision, selon lui, reste un médium puissant pour éveiller les consciences, raconter des histoires vraies et préparer une jeunesse lucide et enracinée.
Il plaide pour une approche systémique, où les productions dramatiques seraient le fruit d’une vision cohérente, portée par des professionnels formés, des débats ouverts et une volonté de faire du cinéma un miroir – non pas flatteur, mais révélateur – de notre société.
Loin des buzz stériles et des clashs virtuels, Saïd Nafi lance un cri du cœur pour redonner ses lettres de noblesse à la création artistique marocaine. Un plaidoyer qui invite à la vigilance, à la formation et à l’écoute. Car si le drame, comme le dit Nafi, est un terrain d’expression collectif, encore faut-il en respecter la grammaire et l’éthique.