A trois semaines à peine de Roland-Garros (22 mai-5 juin) et face à un des joueurs en forme du début de saison 2022, Nadal a prouvé qu'il avait retrouvé la forme physique, en particulier dans le premier set, en se montrant déjà agressif et percutant, en coup droit évidemment mais aussi en revers, et très à l'aise en défense.

Imperturbable aussi, que ce soit par les gouttes de pluie tombées en deux épisodes sur le Central madrilène, avant une interruption d'une trentaine de minutes, ou par les babillages de tous jeunes spectateurs qui se répondaient d'une tribune à l'autre.

La deuxième manche, jouée toit fermé (sauf le premier jeu), a été plus délicate pour le Majorquin : à deux reprises, il a compté un break d'avance, mais il a aussi commis davantage de fautes, et Kecmanovic est revenu à chaque fois. "Rafa" s'est finalement imposé au jeu décisif en un peu moins de deux heures.

En huitièmes de finale jeudi, il affrontrera soit le Néerlandais Botic van de Zandschulp, soit le Belge David Goffin.

Son dernier match remontait au 20 mars, quand il s'était incliné en finale à Indian Wells face à l'Américain Taylor Fritz (6-3, 7-6) au lendemain de sa blessure aux côtes. Il avait ensuite dû renoncer aux tournois de Monte-Carlo et Barcelone.

La victoire en poche, Nadal va vraisemblablement rejoindre sans tarder le stade Santiago Bernabeu, à l'autre bout de la capitale espagnole, où le Real Madrid, son club de coeur, joue sa demi-finale retour de Ligue des champions face à Manchester City mercredi. Il a déjà assisté au match du titre en championnat - et en a même donné le coup d'envoi - samedi.


LODJ avec AFP