Tétouan et Matera, toutes deux inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO, partagent une histoire riche et une identité culturelle unique. Cette nomination leur offre l’opportunité d’accueillir une série d’événements tout au long de l’année 2026, mettant en avant leurs traditions, leur patrimoine et leur vision commune de la Méditerranée. Ces activités viseront à impliquer les communautés locales tout en favorisant des partenariats régionaux et internationaux. L’objectif est clair : utiliser la culture comme un pont entre les différentes rives de la Méditerranée.

Le Secrétaire Général de l’UpM, Nasser Kamel, a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « Le pouvoir de la culture ne doit pas être sous-estimé. À une époque de divisions et de conflits tragiques, nous devons exploiter son potentiel pour construire des ponts et promouvoir un dialogue indispensable. » Son message résonne particulièrement dans un contexte mondial où les tensions géopolitiques et les crises humanitaires se multiplient.

Pour Tétouan, cette reconnaissance est perçue comme une chance exceptionnelle de mettre en avant son patrimoine artistique et culturel. Mustapha El Bakkouri, président de la Commune de Tétouan, a affirmé que ce titre représente un tournant pour la ville : « Nous sommes conscients des défis, mais également des opportunités qu’il offre pour renforcer nos échanges culturels à l’échelle nationale et internationale. »

Du côté de Matera, cette désignation s’inscrit dans une continuité après son expérience en tant que Capitale européenne de la culture en 2019. Raffaele Ruberto, Commissaire Préfectoral de Matera, a souligné que ce projet vise à consolider le rôle de Matera comme un pont entre les cultures méditerranéennes, tout en promouvant des valeurs d’inclusion et de durabilité.

Ensemble, Tétouan et Matera incarnent une vision prometteuse : celle d’une Méditerranée unie par le dialogue culturel et l’échange artistique.