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Par Kaisse Ben Yahia
Quelle idée de crier dans la foule
Quand elle se déchaine, se défoule
Se met au niveau du plus maboul
Qui aboie, miaule et roucoule.
Je ne suis pas pigeon de ce jardin
Où les fleurs s’arrachent à tour de main
Où les arbres cachent les vrais desseins
D’une traque des derniers cœurs saints.
Ce jour, comme les autres, est plein
D’un amour heureux, paisible, serein
Dans un silence jaloux en mon sein
Que je caresse, que j’entretiens sans fin
Quand elle se déchaine, se défoule
Se met au niveau du plus maboul
Qui aboie, miaule et roucoule.
Je ne suis pas pigeon de ce jardin
Où les fleurs s’arrachent à tour de main
Où les arbres cachent les vrais desseins
D’une traque des derniers cœurs saints.
Ce jour, comme les autres, est plein
D’un amour heureux, paisible, serein
Dans un silence jaloux en mon sein
Que je caresse, que j’entretiens sans fin
Je ne te dirai pas « je t’aime » aujourd’hui
Comme le dit, le chante, l’écrit autrui
Je ne voudrai que ce poème soit détruit
Après ce jour, plein de copies et d’ennui.
Excusez-moi fougueux et amoureux
Je ne joue pas à l’image d’être heureux
Mon amour ne se vend nulle part ailleurs
Que dans le regard de ma belle fleur.
Rédigé par Kaisse Ben Yahia
Comme le dit, le chante, l’écrit autrui
Je ne voudrai que ce poème soit détruit
Après ce jour, plein de copies et d’ennui.
Excusez-moi fougueux et amoureux
Je ne joue pas à l’image d’être heureux
Mon amour ne se vend nulle part ailleurs
Que dans le regard de ma belle fleur.
Rédigé par Kaisse Ben Yahia
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